[Légende id = « attachment_39198 » align = « alignnone » width = « 550 »] La guerre de sécession du Sud-Soudan est près d’un an. Crédit image : Steve Evans[/ caption]
Politique de ces suivants Du Sud-Soudansera probablement ont pris conscience ces dernières semaines d’une nouvelle loi controversée relative à la sécurité nationale (Ban). Le processus d’adoption du projet de loi par le Parlement et son approbation imminente du Président a été l’objet d’une couverture médiatique importante et un débat public vocal.
Le SNRS opère dans un pays où violence génocidaire, viols, massacres et autres atrocités commises par l’armée et les forces d’État ont été bien documentées depuis que la guerre civile a éclaté en décembre 2013. Vue dans ce contexte, les activités d’un organe de sécurité relativement petit peut paraître pour beaucoup d’observateurs comme une goutte dans l’océan. Par ailleurs, pour ceux qui ont passé du temps au Sud-Soudan avant cette dernière vague de conflits violents, l’abus du pouvoir de la SNS semblera comme de vieilles nouvelles.
Service de sécurité nationale ou le ministère de la torture ?
Il y a dix-huit mois, quand j’ai visité tout d’abord du Sud-Soudan, je suis venu à connaître les activités du SNN tout de suite, sur la route de l’aéroport de Juba à mon logement. Dans une ville en grande partie semblable à un chantier poussiéreux, tentaculaire des bâtiments d’un et deux étages, le siège NSS certainement se démarque. Une boîte de Flandrin, pas contrairement à une pièce envahie de Lego, le gris et bleu construction de métiers à tisser dangereusement au loin, bizarrement juxtaposés avec ses environs – amas de boue et paille tukul huttes et cabanes de tôle ondulée et de bâches en plastique des Nations Unies. En approche, comme le bâtiment est entré en vue rapprochée par le biais de la fenêtre de la voiture on m’a dit : ' c’est le renforcement de la sécurité nationale... mais tout le monde ici appelle le ministère de la Torture. Vous voyez qu’il n’a pas vraiment bon windows ? » Par la suite, il est apparu par le biais de conversations privées au cours du dîner que les allées et venues dans le NSS étaient pire secret gardé de Juba. Nouvelles, allant d’espionnage et de la détention sans inculpation pour torture extrême ont inculqué une peur immense chez les résidents de la ville.
Comme quelqu'un qui visite le pays dans le but de recherches sur les questions de droits de l’homme et de la justice, le SNRS est allé tout droit vers le haut de la liste des choses que je voulais parler. Cependant, quand il est venu de mener mes recherches, au cours des entretiens dans les bureaux d’ONG soudanaises du Sud, avocats, militants et journalistes, ainsi que des travailleurs internationaux, mon brochage du numéro a été invariablement s’est entretenu avec des réponses évasives ou bafouillés et plus souvent l’évolution rapide du sujet. La franchise de mes discussions à huis clos ne se reflétait pas dans mes interviews officielles. Personne ne voulait me parler du SNN. Dans le cadre de ces expériences, le tollé autour de ce nouveau projet de loi NSS est frappante.
Actes sont plus éloquents que les mots – outrepasse les limites constitutionnelles
Du Sud-Soudan Constitution transitoire définit le rôle du SNN. Elle indique que le SNRS ' doit être professionnel et son mandat porte sur la collecte d’informations, des analyses et des conseils,' et qu’il doit « respecter la volonté du peuple, l’état de droit, démocratie, droits de l’homme et des libertés fondamentales ». Évidemment, le service écartés dès le début de son mandat initial. Toutefois, le nouveau projet de loi NSS est une réplique presque exacte de lois sur la sécurité du Soudan et accorderait aux agents du service pouvoir entièrement absolu pour espionner les communications privées, Rechercher et saisir les biens sans un mandat d’arrestation et détenir des personnes innocentes sans explication et recourir à la force physique – en d’autres termes, la torture. Tout cela serait tout à fait légal.
On pourrait répondre que le SNRS faisait déjà ces choses de toute façon, donc quelle différence le projet de loi ferait ? En réalité, ce qui permet du SNRS pour agir sans contrôle judiciaire aurait ans et des conséquences de grande envergure. Tout d’abord, la prévalence et la gravité de leurs abus presque certainement augmenterait, rendre potentiellement du Sud-Soudan d’un État policier. Deuxièmement, nous pouvons anticiper que ce changement aura un néfaste effet de ruissellement sur la conduite du pays les autres services de l’État et de la sécurité, y compris la police et l’armée, ainsi que des groupes armés non étatiques. Troisièmement, le projet de loi fait en sorte que la fenêtre déjà étroite à travers lequel un citoyen pourrait tenter d’obtenir justice et réparation pour les abus commis contre eux par le SNRS est complètement fermée. Quatrièmement, le projet de loi viole clé du droit international et les normes des droits de l’homme, ainsi que constitution du Soudan du Sud – en d’autres termes, on pouvait lire le projet de loi comme une démonstration explicite que la primauté du droit et en effet le même contrat social sur lequel un état naissant du Sud-Soudan a été construit, sont effectivement nul et non avenu. Enfin, le projet de loi pourrait placer une plus grande déformation sur les relations du pays avec les agences internationales et les donateurs à qui elle est très dépendante pour sa survie. Le NSS est déjà connu pour cibler l’aide internationale et les organisations de développement et sociétés, ainsi que les médias.
Faire pression sur le Président
Un jour, le conflit actuel viendra à son terme et le pays va entrer dans un nouveau chapitre. Ce qui sera un futur Sud-Soudan ressemblent si lois comme celles-ci sont en place ? C’est pour toutes ces raisons que sud-soudanais et des organisations internationales des droits de l’homme, des diplomates étrangers et autres appellent le Président Salva Kiine doivent ne pas signer le projet de loi en droit. Ils réclament pour le projet de loi d’être considérablement révisée afin de mettre en conformité avec les normes de la constitution et les droits de l’homme. Au sein du Parlement, le projet de loi a suscité des divisions chauffées, avec la formation rivale clée à la direction actuelle, le SPLM-DC, sortir d’une audition parlementaire en signe de protestation contre le projet de loi. En réponse, le gouvernement a accusé le SPLM-DC de « une infraction d’incitation ». Aurait été un autre 20 députés a également contesté la procédure parlementaire et avant de quitter la maison.
Au moment de la rédaction, le Président n’a pas encore signé le projet de loi. Ici, nous voyons un ruban étroit de l’occasion pour modifier le cours de l’avenir politique du Sud-Soudan, et c’est la tâche de tous ceux au sein du gouvernement, dans le pays et au-delà d’exercer quelque influence qu’ils ont afin de protéger le peuple du Sud-Soudan contre davantage de souffrance et d’injustice.
Les opinions exprimées dans cet article sont uniquement celles de l’auteur