[Légende id = « attachment_42065 » align = « aligncenter » width = « 580 »] Kano, Nigeria du Nord. Crédit photo : pjotter05/ [caption]
Les attaques récentes de Boko Haram dans le nord du Nigeria sont peut-être le plus meurtrier dans l’histoire du groupe insurgé. Des dizaines de villes et villages et la base militaire de la force multinationale déployée pour lutter contre eux, sont désormais sous le contrôle de Boko Haram.
Au début du mois de janvier, se déchaînant des insurgés ont pris d’assaut Baga et dans 16 autres villes, laissant derrière lui une traînée de chagrin, de larmes et de sang. Des centaines de personnes ont été massacrés et plus de 35 000 personnes déplacées. Beaucoup se sont noyés dans le lac Tchad tout en échappant à l’assaut de Boko Haram. Les insurgés ont enlevé des femmes et des jeunes et détruit des biens valant des millions de Naira. Durant cette même période, Boko Haram a effectué plusieurs missions suicide coordonnée, déployant des adolescentes à mener des attaques.
La vague d’attentats meurtriers récents par Boko Haram intervient à un moment d’incertitude politique et les tensions au Nigeria. Les élections législatives en février ont été reportées en raison des défis de sécurité dans le nord-est. Rivalité malsaine, des réalignements politiques et des campagnes de violente campagne électorale par les partis politiques sont ajoutant aux tensions existantes. Il est impératif que les prochaines élections soient libre, juste, crédible et non violente.
Implications régionales
L’insurrection dans le nord du Nigeria est une préoccupation de sécurité non seulement pour le Nigeria, mais pour la grande région sub-saharienne et la communauté internationale. Importance stratégique du Nigéria en Afrique ne peut pas être sous-estimée. Avec une population de plus 160 millions, le Nigéria est le pays le plus peuplé d’Afrique et abrite la plus grande économie du continent.
Nigeria et ses partenaires peuvent répondre à la radicalisation croissante des jeunes du Nigeria et les tensions ethniques et religieuses purulentes, nombreux nigérians pauvres et marginalisées continueront à se tourner vers des groupes extrémistes, transformant le pays en une plaque tournante de l’insécurité. Ceci, a à son tour, la sécurité et des conséquences économiques pour la région.
La montée de Boko Haram
[vedette] Des groupes extrémistes ont pu puiser dans les griefs sur la pauvreté généralisée et ethniques et religieuses se divise, pour affirmer leur violence armée idéologie [/standout], la méfiance et la politisation de l’identité ethnique ont érodé le tissu de l’Etat nigérian depuis l’indépendance en 1960. Le défi est comment faire « unité dans la diversité » non seulement utile mais aussi réalisable. Des groupes extrémistes ont pu puiser dans les griefs sur la pauvreté généralisée et ethniques et religieuses se divise, pour affirmer leur idéologie. Boko Haram a augmenté ses rangs en profitant de colère généralisée et le ressentiment du Nord du Nigeria au cours de l’écart de richesse du pays et exploité des discours religieux pour justifier sa violence.
Pendant ce temps les efforts de l’armée à la lutte contre la violence armée ont été continuellement sous-cotés par moral faible troupe, saboter par des sympathisants de Boko Haram et violations des droits de l’homme par les forces de sécurité qui s’aliéner le soutien local.
Réponse de la société civile
La société civile au Nigeria a été vocale en réponse à l’insécurité et l’insurrection. Il y a une abondance d’activités visant à accroître l’engagement communautaire, apaisement social et une culture de la paix au Nigeria. Parmi les nombreux exemples :
- The apporter retour nos filles Movement est un groupe diversifié de citoyens qui prônent pour la recherche et de sauvetage des 200 fillettes enlevées en avril 2014 et d’un endiguement rapide et l’écrasement de l’insurrection au Nigeria.
- La voix et la plateforme de responsabilisation organise des campagnes de sensibilisation et d’assemblées publiques locales en mettant l’accent sur la non-violence et de la nécessité de renforcer la démocratie et la bonne gouvernance.
- Un groupe d’organisations nigérianes ont officiellement demandé le Conseil de sécurité de l’ONU d’adopter une résolution au sujet de la détérioration de la situation humanitaire et les atrocités commises par Boko Haram.
Plus que les militaires pourraient
[vedette] Relever les défis de la radicalisation du Nord du Nigeria exige des mesures qui transcendent les écrasant tout simplement Boko Haram et autres groupes radicaux par des moyens militaires. [/standout] Relever les défis de la radicalisation du Nord du Nigeria exige des mesures qui transcendent les écrasant tout simplement Boko Haram et autres groupes radicaux par des moyens militaires. Redresser l’insurrection au Nigeria nécessiteront des interventions à chaque étape, de l’utilisation mesurée de la force, à des investissements de développement proactive afin d’atténuer les griefs économiques et sociaux et des idéologies extrémistes dans la lutte :
- Les opérations axées sur le renseignement et l’engagement continu de la communauté locale sont la clé pour résoudre les problèmes de sécurité qui prévaut. Celles-ci comprennent traitant des lieux de formation extrémiste, sources de financement et la présence de combattants étrangers.
- Les engagements démontrables à réduction drastique de la pauvreté et une inscription dans l’enseignement public sont des étapes stratégiques cruciales pour l’élimination de radicalisme violent. Les citoyens ont besoin d’être habilitée à acquérir l’éducation de base et des compétences professionnelles qui les préparera à être fonctionnels membres de la société et de participer activement. Gouvernement et des organisations de la société civile locale ont un rôle crucial à jouer à cet égard.
- Les autorités doivent fournir plus d’espace pour les musulmans modérés du Nord du Nigeria la protection d’être réduits au silence. Gouvernement et les groupes de la société civile devraient encourager et faciliter le débat public et transformative dialogue entre musulmans, de chrétiens et de la sécurité des forces coopératives afin de favoriser le développement et l’harmonie interconfessionnelle.
- Gouvernement devrait aborder les autres facteurs qui ont créé un terrain fertile pour l’extrémisme violent au Nigeria, comme l’impunité et la corruption endémique de gouvernement.