[Légende id = « attachment_35223 » align = « aligncenter » width = « 500 »] Sarajevo (image : Francisco Antunes) [/caption]
[vedette] Alors que la solution simple d’éviter le passé a ses mérites, décider d’y faire face est difficile, douloureuse et un processus à long terme [/standout] la question qui se produit toujours est : « Pourquoi jouer avec notre passé ? » Pourquoi ne pouvons nous tous simplement laisser et espérer un avenir heureux et paisible ? L’expérience de beaucoup de pays et de personnes, dont la Bosnie-Herzégovine, montre, malheureusement, il n’y a pas d’avenir sans aborder les questions du passé. Surtout si ce passé était rempli de crime et de la souffrance.
Ces questions toujours trouvent leur chemin vers la surface et sont souvent utilisées dans la vie politique quotidienne, habituellement avec aucune envie réelle de résoudre et surmonter. Si nous pouvons aller au-delà de cela, n’est plus il sera possible de les utiliser pour manipuler la société et d’empêcher une paix durable. Ces conflits d’intérêts font que la décision sur l’opportunité de « colporter » le passé ou simplement pousser sous le tapis est plus difficile qu’il n’y paraît.
Alors que la solution simple d’éviter le passé a ses mérites, décider d’y faire face est difficile, douloureuse et un processus à long terme. Malheureusement, non seulement en Bosnie-Herzégovine, mais dans l’ensemble de l’ex-Yougoslavie, les gens ne sont pas prêts ou n’ont pas accepté la nécessité de traiter avec le passé. Ce changement maintenant ? J’ai peur que, comme le célèbre écrivain bosniaque Meša Selimović dit, cette génération ne sera pas différente des précédents. Si nous voulons être complètement honnêtes avec nous-mêmes, nous ne pouvons être complètement sûr de nos vues aujourd'hui, même pour les jours qui sont devant nous.
Mais cela ne doit pas être notre destin. Nous choisissons notre propre destin, et quoi que nous fassions, ce ne sera pas la faute de certains imaginaire qui n’est pas le nôtre. Portant sur le passé ne sera pas facile, mais il est essentiel. Traitant de notre propre passé en apportant la fermeture et en offrant la justice pour tous, auteurs et victimes, est la seule bonne façon. Ce chemin ne supprime pas les crimes de l’histoire. Il ne réparera pas les âmes qui ont été arrachés apart. Mais il leur offrira la possibilité de passer, et les générations futures seront en mesure de vivre sans le bagage de celle qui précédait. Donc les gens auront l’occasion de vivre une vie pleine et digne. Dans le cas contraire, et ceci peut être vu dans de nombreuses communautés en Bosnie-Herzégovine, nous aurons des villes, les villages, les lieux et les personnes en conflit, dont la vie ensemble dans une zone offrira rien de plus d’attente pour le règlement final de la partition. Il n’y a pas de bonheur en ce que, pour les victimes ou les auteurs. Dans cette équation, tout le monde est perdant.
Il semble que le plus important ingrédient manquant est l’honnêteté. Honnêteté avec soi-même, avec les autres, à la société dans laquelle nous vivons. Sans elle, les activités que nous réalisons toujours seront orientées vers des choses esthétiques, mais l’essence que nous ne trouverons jamais. En outre, la chose la plus importante est de commencer par nous-mêmes. Nous-mêmes en tant qu’individus, mais aussi nous en somme, comme l’origine ethnique, comme société. Certains disent que c’est compatissant ne pas de regarder en arrière, mais il s’agit d’une excuse à peu de frais. En fin de compte, il n’apporte pas d’avantage à n’importe qui. Par conséquent, peu importe comment douloureux, il est nécessaire de commencer par vous-même et trouve la force de larmes et de donner un coup de main. « Un mot gentil et une porte en acier s’ouvre, » nous disons dans ce pays et non sans raison.
Malheureusement, nous vivons dans une époque où le pic de la vision est souvent des prestations individuelles, indépendamment de ceux qui vivent avec nous.
À long terme, cela ne peut pas apporter du bien à tout le monde. Alors, comment faire face à la justice dans une société pleine de douleur et de souffrance ? Est-ce valable pour adresse tellement douloureux et difficile un processus ? Pour revenir en arrière pour se souvenir de la souffrance ? Je le crois. De plus, je dirais que c’est la seule chose à faire. C’est agréable de parler de progrès économique, la prospérité, biens matériels mais qu’est-ce ce qu’il faut quand les gens créer et puis détruisent tous les 50 ans ? Est il pas un réel besoin d’arrêter la combinaison de destruction de biens non seulement matérielles mais aussi la vie des gens ? Pour changer la pratique de ces derniers siècles ? Il n’y a aucun doute qu’il y a, et il est difficile de trouver vraiment, si elles existent, des contre-arguments. Après tout, cette approche nous a conduit là où nous sommes maintenant, alors pourquoi ne pas changer. Pourquoi vous continuerait d’insister sur les atrocités et les destructions qui ont été répétées tout au long de l’histoire ?
[vedette] Seulement de cette façon nous créeront une atmosphère assez positive à faire tout ce qui est nécessaire, car il ne sera ni facile, ni indolore. [/standout] Mais c’est juste un rêve chimérique de cet auteur qui ne comprend pas la réalité du moment dans lequel la Bosnie-Herzégovine se trouve ? Est la paix (et pourquoi pas de réconciliation) dans ces domaines possibles ? Une paix qui permettra enfin d’éliminer la souffrance et la souffrance des personnes qui vivent dans ces domaines et de donner à ces et les futures générations, paix et prospérité.
Peut-être que c’est un rêve. Le rêve d’un avenir meilleur sans effusion de sang, meurtre, incendie volontaire et d’abus. Nous victimes de meurtre ont certainement le droit de rêver et de faire tout en notre pouvoir pour le rendre non seulement notre rêve, mais notre réalité. Les activités qui ont été déjà prises montrent que c’est réalisable. Pour aller plus loin, il faudra plus de détermination et de courage. Plus de désirs pour une meilleure aujourd'hui et un avenir meilleur. Seulement de cette façon nous créeront une atmosphère assez positive à faire tout ce qui est nécessaire, car il ne sera ni facile, ni indolore. Non seulement les victimes mais toutes les parties concernées devraient avoir leur mot à dire. Et ni devrait il être laissé aux politiciens, dont bonne ou mauvaise nous trop souvent dépendra. Il faut un engagement de chacun d'entre nous, la société dans son ensemble, que la souffrance n’existera plus. Plus jamais.