[Légende id = « attachment_33433 » align = « aligncenter » width = « 550 »] Des élections législatives au Burundi en 2010 (© Bruce Blondel) / [caption]
Dans un climat d’incertitude politique et les tensions non résolues, les Burundais sont préparent à aller aux urnes en 2015. Cela fait quinze ans depuis la paix d’Arusha et l’accord de réconciliation a mis fin à la guerre civile de sept ans. Les accords, médiées par Nelson Mandela, appelé toutes les parties belligérantes doivent renoncer à la violence armée et prendre part au processus de réconciliation, adoptant le mécanisme de Justice transitoire (TJMs).
Quand Pierre Nkurunziza a été élu en tant que président en 2005, le premier point à son ordre du jour a été la mise en œuvre des dispositions des TJMs. Toutefois, il est largement prouvé que le Président a échoué sur ce mandat et le pays risque de glisser de nouveau à ses jours sombres.
Désillusion croît au Burundi. Signataires pour les accords et la demande de groupes de la société civile il y a qu'un manque général de volonté politique et la malhonnêteté de la part du gouvernement à appliquer les dispositions des accords. Le pays fonctionne comme si c’était presque un État à parti unique. Toute dissidence est muselée. Il y a une augmentation des groupes paramilitaires qui le régime utilise pour intimider quelqu'un avec une voix dissidente. Groupes de la société civile locale et internationale, tant que les rapports de médias et droits de l’homme, ont averti des dangers que ces milices représentent pour la paix.
L’exclusion est l’ordre du jour. L’ethnicité et la région d’origine sont souvent considérés comme plus importants que les compétences professionnelles dans l’accès à l’emploi. Pire encore, les enseignants et professeurs d’Université sont sélectionnés sur cette base fragile. Appels d’offres du gouvernement sont accordés aux Loyalistes. Comme on peut s’attendre, une telle exclusion exacerbe les frustrations déjà existantes et des divisions dans la politique du pays.
Les tensions montent. Partis politiques ont créé des ailes de la jeunesse. L’expérience du passé montre que lorsque les tensions montent, les jeunes sont formés et armés alors pour mener à la violence. Nous savons maintenant que cette mobilisation de la jeunesse conduit aux violences de masse et de milices dans différents pays africains. Si ce contexte tendu reste au Burundi, il ne peut pas être exclu que ce qui s’est passé en Côte d’Ivoire, au Rwanda et au Soudan peut arriver ici aussi. Ces développements point vers une atmosphère dangereuse électorale en 2015.
C’est pourquoi la communauté internationale doit jouer un rôle plus proactif dès maintenant. Elle doit s’affirmer et de pression sur le Gouvernement burundais pour créer un espace politique pour permettre à l’opposition d’exploiter sans intimidation et de harcèlement. L’indifférence internationale face à la guerre au Rwanda en 1994 a conduit au génocide de 1 million de personnes. Certes, il y a des leçons apprises et la communauté internationale ne devrait pas répéter les mêmes erreurs au Burundi.
La communauté internationale doit aussi faire pression sur le gouvernement à mener les individus responsables responsable de la mobilisation des jeunes dans la violence.
Tant que nous dirigeons vers des élections, la conduite de la commission électorale doit être surveillée étroitement. Il doit être tenue à la plus haute des normes. Sa gestion déterminera la direction que prend le pays dans les années à venir. La Commission doit être équitable et il doit être considéré comme impartial et honnête par la majorité des burundais de tous les horizons.
C’est pourquoi les organisations de la société civile internationale et la communauté internationale doivent faire attention à la conduite de la commission électorale et les partis politiques du Burundi. De même, le comportement du pouvoir en place doit être contrôlé, notamment en termes d’offrir des chances égales pour tous les acteurs dans le processus électoral. Surtout, cet oubli doit commencer assez tôt pour permettre un changement de comportement d’offenser les parties.
Cependant, maintenir la paix au Burundi réclame encore plus. Il devrait y avoir une attention renouvelée sur l’application des mécanismes de Justice transitoire des Accords d’Arusha. Jusqu’ici ce qui a prévalu depuis justice du vainqueur, mais une justice plus large et plus inclusive est fortement nécessaire.
L’absence totale de règle de droit permet d’expliquer le développement d’un environnement tendu comme nous tête dans les élections présidentielles de 2015. Par exemple, le Président Nkurunziza est d’avis qu’il est éligible à nouveau en 2015, même si par la Loi, il ne peut pas courir pour la présidence après deux mandats consécutifs. De nombreux opposants politiques et les membres de la société civile y voient une violation des termes de ces accords et la constitution en vigueur.
Les acteurs internationaux qui ont participé à des accords d’Arusha, les représentants des Nations Unies, des organisations locales et internationales intéressées au progrès de la démocratie au Burundi et tous les donateurs qui aident le Burundi devraient redoubler d’efforts et aider la démocratie se désagrège ne pas. Une fois de plus, le Burundi est à la croisée des chemins. Il est maintenant crucial pour s’assurer que ce sera à la tête à droite direction.