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Le samedi 24 novembre, la police locale et l’armée (qui, exceptionnellement, pour eux, ont été invités à cette réunion) - réunis en interne aux personnes déplacées (personnes déplacées) du site Ruhororo , environ 20 km de la province de Ngozi , au nord du Burundi, pour discuter des stratégies pour renforcer la sécurité et la coexistence pacifique entre les habitants du site et les habitants des collines environnantes. Environ 200 d'entre eux composé d’hommes, des femmes, des jeunes, les personnes âgées et même enfants ont répondu présents, avides d’entendre un message de paix et de la réassurance.

Au cours de la réunion de deux heures, divers thèmes ont été débattus : rumeurs persistantes d’attaques, la délinquance juvénile, manipulation politique, provocations extérieures et poursuites contre les auteurs, équité dans la résolution des conflits entre agriculteurs et éleveurs, etc. présumés c’était un débat qui a permis à ceux qui sont présents à passer par toutes les questions liées à la paix et la sécurité dans la région.

DSCF8273Le premier orateur a planté le décor, rappelant l’histoire dramatique du site, qui est la maison à plus de 1 600 familles depuis 1993. Ces personnes déplacées ont occupé les lieux différents dans des conditions très misérables: depuis le stade de football local sur les terres attribuées par l’administration où les maisons ont été construites. Toutefois, selon l’orateur, la récente décision par les habitants de bannissement des terrains de la Commission et les autres propriétés du site de construire autres maisons, panique semée et révolte dans le camp. Personnes déplacées se sentent privés de leur droit fondamental d’avoir accès à un logement décent.

C’est sans surprise alors que des tensions sont apparues entre les personnes déplacées et de l’administration locale, soupçonnés de collaboration avec la milice du parti au pouvoir, apparemment déterminé à fermer le camp. Ces tensions sont alimentées par un certain nombre de facteurs, dont aucun n’est propices à la réconciliation. Ces facteurs comprennent la présence sur le site d’un grand nombre de jeunes flânage abuser de l’alcool, des listes de personnes dûment vaut d’être arrêtée, qui sont des bandes qui aurait été la résistance organisée au sein du camp, l’interdiction des patrouilles de nuit dans le camp malgré le fait qu’ils sont autorisés dans les collines environnantes, méfiance visà-vis de la police et les influences négatives extérieures.

S’adressant à ces préoccupations, le commandant de la police locale a souligné que, dans tous les cas, la désobéissance est intolérable. Il a ajouté que si l’autorité est appréciée ou pas, il doit être respecté. Il a réitéré que les milices proches du parti au pouvoir n’ont pas le droit d’exercer des patrouilles ou de punir les contrevenants, comme c’est le travail de la police, et non des civils. Il a exhorté les gens à lutter contre les rumeurs et à partager toute information qui peut compromettre la sécurité du site et de ses habitants.

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Malgré le débat approfondi sur les questions de sécurité, la fin de la séance présentée seulement légère rassurer les habitants. Un a dit :

Les morceaux de conseils ont été utiles et j’espère vraiment que les mêmes ne seront partagées avec les habitants des collines.

Une voix plus sceptique a toutefois ajouté :

ce que nous voulons est l’équité, nous voulons être régies par les mêmes lois et surtout nos droits à être restauré car nous ne sommes pas heureux de vivre ici. Nous n’avons aucun avantage de rester dans le camp, mais ont plutôt peur d’être tuée.
Heureusement, la réunion est venu au bon moment, comme les tensions entre les résidents et l’administration du site et certains habitants se sont intensifiés, exacerbant la méfiance entre les deux communautés. Lors d’un affrontement violent entre les occupants du site et les habitants des trois collines environnantes, au moins cinq personnes ont été grièvement blessé. Deux vaches, sept chèvres et un cochon ont été tués, neuf maisons détruites et deux cents bananes coupées.

[Légende id = « attachment_29522 » align = « alignright » width = « 267 »] DSCF8288 Élu dirigeant local Pierre Ntirandekura (gauche) a confirmé la coexistence pacifique de la population avant la décision de la Commission foncière [/ caption]

Un des points forts de cette réunion était l’absence de l’administrateur communal ; une personne très controversée et contestée au sein du site. Selon certains, des personnes déplacées, il n’est pas prêt à mettre les pieds dans cet endroit. Toutefois, les autres responsables locaux, y compris ceux qui vivent en dehors du camp, étaient présents. L’un d’eux, Pierre Ntirandekura, dit qu’avant que la Commission des terres et des autres propriétés pris leur décision, les deux communautés coexistent pacifiquement et réconciliation travaillait dans la région. Il a dit :

nous venons d’acheter des marchandises sur le marché de site et 80 % de la population sur les collines est prêt à accueillir les personnes déplacées.
Un autre individu, interrompant la conversation a déclaré :
, nous voulons une résolution totale et non partielle des problèmes existant dans notre localité. Racines réelles du problème doivent être abordées et non les effets visibles du conflit.
DSCF8233 La réunion de pacification mis en évidence les véritables problèmes qui hantent les gens de ce site et les personnes déplacées en général en ce qui concerne la réconciliation apparente entre les Burundais, qui permettra le retour de toutes les personnes déplacées et les réfugiés dans leurs villages, leur réhabilitation complète et une coexistence pacifique. Le bon fonctionnement des deux commissions (Commission des terres et autres propriétés et Commission vérité et réconciliation) est crucial pour parvenir à la réconciliation tant convoité. Toutefois, l’action a récemment démontrée par la Commission des terres et des autres propriétés n’est pas susceptible de rassurer tous. Décisions d’expulser certains résidents de leurs propriétés et puis forcer le logement des réfugiés entrants sont appréciées par certains, comme le chef de l’Etat, qui récemment a félicité la Commission pour son excellent travail, mais sont mal ressenti par d’autres, tels que ceux qui sont expulsés.