[Légende id = « attachment_42514 » align = « aligncenter » width = « 550 »] Professeur Luis Marius Ibrigi / [caption]
Le RER : un reliquat de Compaoré et une lutte de pouvoir au sein du gouvernement
[vedette] Le RSP est tapi dans l’ombre du gouvernement de transition du Burkina [/standout] il y a toujours une odeur d’ancien Président Blaise Compaoré au Burkina Faso. Et il s’agit de la Régiment de Sécurité Présidentielle (RSP, la garde personnelle de Compaoré). Même mentionner le RPR rappelle les crimes commis au Burkina Faso sous le régime de Compaoré, tels que l’assassinat de David Ouédraogo et Norbert Zongo.
L’influence de Campaoré se poursuit, avec le RPR, TAPI dans l’ombre du gouvernement de transition du Burkina. En effet, il semble que le gouvernement de transition est en fait pris en filature par le RPR, qui demeure une source importante d’énergie. Signes inquiétants abondent : une réunion ministérielle hebdomadaire a été empêchée d’avoir lieu au début de février par quelques anciens membres du RPR. Ceci est venu après qu’une séance précédente a été interrompue en décembre par des éléments similaires, exigeant que premier ministre Yacouba Zida ne pas dissoudre le RSP au total.
Le paysage politique Burkinabé a devenir plus mis à mal ces derniers temps, et la transition ne réussira pas si elle doit se développer au sein d’un empire RSP. Campaoré prépare sa vengeance, et il veut le faire par procuration ?
Un mauvais départ qui ont besoin d’une bonne fin : l’avenir du gouvernement de transition
La mise en place du gouvernement de transition s’est déroulée d’une manière extrêmement étrange. Le RPR a effectivement eu centre de la scène en gestion des TI. Au lendemain de manifestations l’an dernier, Zida, un Colonel et déjà deuxième en commande à la RSP – surpris tout le monde et pris le parti du peuple, devient premier ministre du gouvernement interm accusé d’organiser des élections en 2015.
Zida est peut-être un loup déguisé en brebis. Mais le mécontentement actuel au cœur de la RSP montre que Zida a décidé de statuer conformément à la Charte de transition. Il donne l’impression de vouloir supprimer l’influence de la RSP et être un vrai leader du peuple. Cela lui donne une crédibilité parmi Burkinabé, qui doit maintenant mobiliser pour sauver une République dans une situation désespérée. Les actions de la RSP ressemblent à des préparatifs de coup d’État, et les gens doivent empêcher cela. La transition est potentiellement dans les mains de l’armée. Mais la société Burkinabé a ses propres soldats, qui travailleront sans relâche pour empêcher un retour vers le passé : les hommes et les femmes de la société civile. Et qu’il n’y a aucun doute quant à la nécessité de leur travail. La transition ne portera ses fruits si elle devait se développer au sein de l’empire RSP.
[Légende id = « attachment_42264 » align = « alignnone » width = « 550 »] Groupes de la société civile pour protester contre l’influence persistante du corps de sécurité personnelle de l’ancien Président Blaise Campaoré / [caption]
La société civile burkinabé : sur un pied d’alerte
Le RER est puissant et bien équipé, et les événements de l’année dernière seront élèvera à rien si les gens du Burkina ne suivent pas leur garde. Ils ont l’intention de le faire. Jours après les événements du 4 février – et 100 jours après le départ de Compaoré – une grande manifestation a eu lieu à Ouagadougou, pour protester contre l’influence persistante de la RSP. Le message était clair : Compaoré a quitté, et doit donc ses partisans.
Les gens ne veulent plus se sentir l’héritage de Compaoré. Et pour la révolution d’octobre dernier ne consiste pas seulement à être une interruption d’activité comme d’habitude, tous les Burkinabé – jeunes, vieux, hommes, femmes, partis politiques et groupes de la société civile – doivent poursuivre leur mobilisation.
[Légende id = « attachment_42263 » align = « alignnone » width = « 550 »] Martine Yabre / [caption]
[vedette] Nous avons envoyé Blaise Compaoré vers le tas de détritus. Mais le RPR encore PUE [/standout] bon nombre sont impliqués, et qu’ils prennent à l’occasion des deux mains. En tant que femmes représentant Martine Yabre a dit lors de la manifestation : « il est hors de question pour les femmes d’être à la maison quand les hommes sont mobilisent pour le changement. Les femmes doivent être impliquées dans la construction et de garantir l’avenir de notre pays. »
Jeune Burkinabé sera essentiel au progrès. Herve Ouattara, du Collectif anti-référendum (voiture, le collectif anti-organisation d’un référendum), a exhorté la jeunesse du Burkina « dormir avec un oeil ouvert. Les batailles d’hier et d’aujourd'hui sera que rien comparés à ceux de demain, si le RPR n’est pas démantelé ».
Dr Ra-Sablga Seydou Ouedraogo, de l' Institut d’Afrik libre, a ajouté que « nous avons envoyé Blaise Compaoré vers le tas de détritus. Mais le RPR pue encore. »
Pour Dr Ouedraogo, les procureurs devraient ouvrir un fichier sur Compaoré. Les difficultés d’alimentation démilitarisation au Burkina sera grandes, dit-il, et la société doit être vigilante.[Légende id = « attachment_42261 » align = « alignnone » width = « 550 »] « Le RSP est une menace pour l’et met la République en danger. Dissolution sans conditions RSP. » / [caption]
Professeur Luis Marius Ibriga – membre fondateur de la Front de Résistance Citoyenne (FRC, Front de la résistance du citoyen) invoqué la Charte de transition à rappeler aux gens de la légitimité populaire des événements de l’année dernière. Il a dit que c’était le peuple qui a chassé de Compaoré et non du RPR, et ce pouvoir leur appartenait. Le RSP ne doit pas dicter la Loi, a-t-il ajouté.
[vedette] Nous espérons qu’il y a une dictature de bon sens [/standout] un représentant du mouvement genêt du citoyen – un groupe bien connu de la société civile au Burkina Faso – a déclaré que la volonté du peuple ne peut pas être combattue. « Mieux un bataillon engagé qu’une armée de moutons. » Néanmoins, d’autres sont inquiètent. « Ce qui me fait peur la plupart sont des hommes politiques, » a déclaré Samskey Lejah à la manifestation. « Ils ne doivent pas tourner jeunes contre l’autre. Ils doivent éviter de parler de violence, avant, pendant et après les élections. »
Pour leur part, plusieurs partis politiques également participé à la manifestation, signalisation leur soutien à la dissolution du RPR. Un porte-parole pour le Front Progressiste Sankariste (FPS, le Front progressiste de sankariste), dit que faire ainsi serait conforme aux promesses faites dès 1999. Seize ans plus tard, il continue à prospérer. Le RER devrait être dissoute, comme la société civile veut, ou reconstitué dans une organisation plus utile ?
[Légende id = « attachment_42260 » align = « alignnone » width = « 550 »] Herve Outtara [/ caption]
L’avenir de la RSP
Burkinabé ne devrait pas s’attendre à des miracles de la transition. Mais ils sont en droit d’attendre des progrès après la transition. La révolution n’est pas un match de football qui commence et puis se termine. C’est un long processus. Due, mais il faut veiller. La menace de violence reste réelle. Et il doit y avoir un moyen de reconstruire la RSP en une organisation plus utile. Ce serait une erreur si, ivre de la révolution Burkinabé confondu bien formés et bien intentionnés membres élites de la société avec Compaoré RSP. Une analyse froide et la vision claire permettra pour un Burkina Pacifique et de prendre un peu de bien de la RSP, malgré son passé sombre. Il y a un risque d’une dictature de l’opinion au Burkina Faso ; Nous espérons qu’il y a plutôt une dictature du bon sens.
[Légende id = « attachment_42259 » align = « alignnone » width = « 550 »] Nous exigeons la dissolution pure et simple de la RSP à compter de ce jour. » / [caption]