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Après le génocide et la guerre qui a détruit le tissu social entre les rwandais, différentes approches ont été utilisées pour redonner espoir, de guérir les blessures du passé et de construire la cohésion sociale. « Community based sociothérapie » est l’une des approches introduites par le diocèse de Byumba opérant dans la Province du Nord du Rwanda. Cet article explique l’approche et présente sa contribution à et l’efficacité dans la construction d’une société de restauration.

Sociothérapie est simplement entendu par Nvunabandi et Ruhorahoza (2008:65), deux des animateurs du programme sociothérapie, comme un moyen d’aider les gens à se réunir pour surmonter ou guérir leurs problèmes. L’approche aide les gens dans un format de groupe, par lequel les membres du groupe sont donnés une chance d’aider leurs compagnons à surmonter les problèmes, mais aussi de résoudre leurs propres. Sociothérapie communautaires a été introduit au Rwanda en 2005. Le programme a remarquablement réussi à aider rwandais à faire face aux conséquences du génocide et la guerre.

Le groupe est utilisé comme un moyen thérapeutique pour établir la confiance dans l’autre et ouvrir des environnements pour discussion et structures de soutien par les pairs. L’approche a contribué à beaucoup de gens à reconnaître leurs erreurs et demander pardon à l’époque des juridictions Gacaca au Rwanda et à renforcer la réconciliation et l’unité de la communauté. Conformément à la méthode, le diocèse de Byumba contribue sans relâche à aider les personnes blessées à traiter des problèmes psychosociaux non résolues par les juridictions Gacaca.

L’efficacité de la sociothérapie à Byumba s’appuie sur les principes suivants, qui sont considérés comme l’épine dorsale de l’approche : intérêt chez les personnes, l’égalité, la démocratie, ici et maintenant, la responsabilité, la Participation et l’apprentissage par la pratique. En outre, la sociothérapie est définie par ses praticiens utilisant six conditions ou phases (Richters, 2008:36) :

  1. Sécurité : il faut savoir que les gens vous occuper sont sans danger.
  2. Trust : il faut que les gens dans le besoin de faire confiance à l’individu qui peut vous aider, parce que quand il n’y a pas de confiance, ceux dans le besoin ne peut pas aller de l’avant.
  3. Care : ceux qui ont besoin d’aide doivent comprendre qu’il y a des personnes au sein du groupe socio-qui sont en mesure de prendre soin d’eux.
  4. Respect : gens doivent savoir que, même après qu’ils ont partagé leurs problèmes avec le socio-groupe, ils auront toujours le respect de ses membres.
  5. Nouvelles règles : ce sont les règles à mettre en place et approuvés par les membres du groupe, offrant ainsi un nouvel élan pour vivre en harmonie.
  6. Mémoire des émotions : les participants ont le droit de se rappeler ce qui s’est passé pour eux et pour pouvoir vivre avec ces souvenirs, développant ce qui est bon, et dejecting les mauvais et les torts qui ont eu lieu dans le passé.
De nombreux témoignages concernant l’impact de guérison entre les ayants droit ont vu le jour. Les participants ont pu atténuer le traumatisme en trouvant un espace pour partager leur mal de souvenirs et d’émotions blessées. Femmes violées ont eu l’occasion de parler de ce qui leur est arrivé avec des personnes qui prennent soin. Grâce à cette approche, rwandais concernés ont pu aller de l’avant et de donner le pardon à leurs agresseurs. Ils ont appris à faire confiance à d’autres et, par conséquent, se rendent compte que leur vie peut continuer avec la signification.  Les chefs de programme s’efforcent d’étendre cette approche pour le territoire entier du Rwanda. Actuellement, ils travaillent dans les quatre Provinces du pays dans un consortium avec les deux autres organisations.  Ils espèrent étendre ce programme à travers les Districts complètes du pays.

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Cette approche de sociothérapie constitue un exemple concret d’un processus de réparation dans le but de bâtir une société rwandaise cicatrisée et réconciliée. Les groupes créés sont de cercles réparatrice et sont de plus en plus dans la capacité de guérir. En regardant les principes de la justice réparatrice selon Howard Zehr et Harry Mika ( Zehr, 2002:64-69), l’approche de sociothérapie décrite ici peut être considérée comme un travail et réparatrice efficace pratique parce que : (i) les victimes de la guerre et le génocide, ainsi que l’ensemble de la Communauté, ont été blessés et ont besoin de soutien ; (ii) les victimes, des délinquants (auteurs de génocide) et la Communauté sont les principales parties prenantes dans cette initiative réparatrice ; et (iii) dans de nombreux cas, les délinquants reconnaître et reconnaître le mal, ils ont commis et, en raison des travaux de groupe sociothérapeutique, comprennent leur obligation de faire les choses à droite autant que possible, s’engager à jouer un rôle actif dans un processus de réconciliation et travailler pour le bien-être de l’ensemble de la communauté.

L’approche vise à guérir les gens dans leurs communautés et redresser les torts, ainsi que rétablir des relations rompues (intra-personnelles et interpersonnelles). Le succès et l’efficacité de cette méthode est partiellement attribuable au fait que les relations de groupe et de la vie sont donc partie intégrante de la population rwandaise.

Pour plus d’informations sur l’approche de sociothérapie appliqué à Byumba, veuillez contacter : Évêque Emmanuel Ngendahayo ( +250788417655, engendahayo@ymail.com)


Merci à Jody rachid pour son aide dans la préparation de cet article pour publication.