[Légende] Membres de la Justice et la paix Action Network (Réseau Action Justice et Paix) à Abidjan. (Crédit image : ICTJ) / [caption]

[vedette] Jeunes leaders tenue de dialogues pour obtenir des perspectives de leurs pairs sur le pays s violent passé [/standout] dans les pays post-conflit comme la Côte d’Ivoire, où une véritable transition fait défaut et récits du passé sont toujours politiquement contestés, il est difficile, voire impossible, de présenter les questions de responsabilisation et de la démocratie directement dans le système éducatif au niveau officiel.

En 2013, ICTJ et l’UNICEF a lancé un projet de deux ans pour créer des possibilités pour les jeunes à trouver leur propre voix au sein du processus de recherche de la vérité du pays.

Le projet initial était de soutenir les efforts déployés par le Dialogue, la vérité et la réconciliation (Commission Dialogue Vérité et Réconciliation, CDVR), une commission nationale pour la vérité mis en place en 2011 d’enquêter sur les violations, d’engager des enfants et des jeunes et de rendre les produits de la commission plus accessible aux jeunes gens partout dans le pays en les intégrant dans les programmes.

Le plan était d’aider la CDVR recueillir des déclarations d’enfants et de jeunes et d’inscrire leurs points de vue dans le rapport final. L’ICTJ et l’UNICEF puis aiderait CDVR incorporer les résultats dans les écoles et le secteur de l’éducation plus large grâce à la création de matériel pédagogique.

Toutefois, compte tenu des réalités de la situation politique en Côte d’Ivoire et la nature à long terme de la réforme des programmes, il est vite apparu que les objectifs du projet n’étaient pas immédiatement possibles.

Un contexte politique difficile

[vedette] Les participants provenaient des 15 et jeunesse-gérée par des étudiants des ONG locales [/standout] la CDVR — né en l’absence d’une réelle transition dans les structures du pouvoir et émergentes dans un environnement politique où le président ivoirien Alassane Ouattara maintenu un ténu maintenir au pouvoir — fait face à des conditions presque idéales pour un examen équitable et inclusif du passé et la poursuite de la reddition de comptes. Il fait face à nombreux défis dans l’accomplissement de sa mission et à l’automne 2013 a dû mettre ses opérations en attente depuis plusieurs mois.

En réponse, ICTJ et l’UNICEF ont recentré le projet autour de trois objectifs. Tout d’abord, le projet maintenant viseraient à faciliter les possibilités de recherche de la vérité innovantes pour les jeunes, qui, en tant que groupe, avaient été très impliqués dans la guerre comme auteurs de violence et ont également étaient considérablement surreprésentés parmi les victimes. Deuxièmement, il essaierait d’ouvrir de nouveaux canaux de communication entre les jeunes et les autorités, comme le système hiérarchique de politique ivoirien a permis très limité de voix pour les jeunes. Enfin, le projet de recherche de nouvelles opportunités pour inciter les jeunes à réfléchir à leur avenir à la lumière du passé.

Le nouveau cadre, un groupe de jeunes leaders, initialement mobilisés pour s’engager dans le processus de recherche de la vérité officiel dirigé par la CDVR, tenue maintenant leurs propres dialogues dans les cercles de leur choix et se sont réunis en perspective passé violent du pays par l’intermédiaire de médiums qui a résonné avec les jeunes eux-mêmes leurs pairs : hiphop, musique traditionnelle, la poésie et groupe de dialoguent.

Les participants provenaient de la direction de 15 ONG locales et jeunesse-gérée par des étudiants, qui a coordonné dans une alliance de jeunes militants, promotion des droits de l’homme et de la consolidation de la paix en Côte d’Ivoire depuis plus de dix ans. Les organisations représentent le spectre complet de la société ivoirienne, y compris les groupes d’élèves de lycée et d’université, les groupes d’élèves musulmans et catholiques, un enfant et association des jeunes travailleurs, organisations de deux jeunes femmes et une association de victimes du conflit jeunes et juristes.

Animateurs de jeunesse a commencé à recueillir les expériences de leurs pairs du conflit et la période qui a suivi. Pour les aider, le projet de l’ICTJ-l’UNICEF a chaque groupe de fonds initiale pour organiser des événements de vérité par les pairs au sein de leurs réseaux.

Bientôt, les dirigeants ont décidé de lier ces séances. Les organisations d’étudiants chrétiens et musulmans ont commencé à partager entre eux leurs expériences de la guerre, un moment où ces communautés sont dénoyautées uns contre les autres.

ICTJ et l’UNICEF organisé un autre, plus grande retraite de fournir un forum pour les jeunes de présenter leurs conclusions et décider collectivement ce qu’il faut faire avec les histoires et les perspectives qu’ils s’étaient déjà rassemblés.

Connexion avec la société : radio, musique, débat

[vedette] Le programme relatait une histoire très différente que celle a dit dans les milieux officiels [/standout] dans les séances de remue-méninges, les jeunes qui est venu avec l’idée de créer un reportage radiophonique qui présenterait des récits, témoignages, musique et débat sur le conflit et ses conséquences du point de vue des jeunes Ivoiriens.

L’appel de radio était qu’il avait le potentiel pour être un outil d’apprentissage interactif pour raconter une histoire vivante, s’adapter avec le temps et incorporant de nouvelles histoires ou perspectives. Il a également permis aux jeunes de façon créative utilisent différentes formes de médias pour communiquer ces histoires d’une manière qui était plus naturel pour eux.

Un an plus tard, les jeunes dirigeants complété un programme radiophonique en quatre parties, fondé sur les témoignages et les dialogues qu’ils avaient documentées à travers le pays.

Le programme relatait une histoire très différente que celle racontée dans les milieux officiels, mettant de côté l’idée que la violence des jeunes était une forme d’hystérie collective, suggérant plutôt que le conflit ivoirien a été le point d’ébullition dans un conflit intergénérationnel depuis longtemps.

Les témoignages décalé la mise au point des actes de violence eux-mêmes à l’appareil politique et sociale à le œuvre derrière les milices de jeunesse et d’enfant. Le rapport ressemblait à la racine les causes de la mobilisation de la jeunesse pendant les crises récentes et comprenait une discussion de politisation dans les écoles et par le biais de médias et de la musique.

Ils ont également pris les choix difficiles qu’individuels jeunes avaient à faire, reconnaissant que, alors que dans de nombreux cas, les jeunes étaient coupables, ils étaient également victimes d’un système plus vaste.

Par ce rapport audio, les jeunes ont commencé à proposer leurs idées quant à ce qui pourrait être fait pour redresser les violations et leurs conséquences et à prévenir leur réapparition.

Selon ses producteurs, le rapport de radio n’était pas sur le passé étant uniquement quelque chose de regarder en arrière — c’était le passé est-il en rapport avec les jeunes d’aujourd'hui et leurs espoirs pour un avenir meilleur :

Nous avons été les acteurs. Auteurs, aussi, dans l’histoire récente de la Côte d’Ivoire. Mais quel type d’acteurs que nous serons ? Quel rôle à jouer dans l’avenir de notre beau pays, notre beau pays voulons-nous ? Que devons-nous faire pour éviter le retour des violations massives des droits de l’homme et les souffrances inutiles de la population ?

Ce sont les questions que les jeunes ont pris des communautés affectées hors d’Abidjan comme ils s’est entretenu au niveau local. Leurs solutions de rechange discussions ont exploré la violence mettant l’accent sur la « politique positive, » un terme inventé par les jeunes dirigeants d’encourager leurs pairs à devenir actifs, engagés citoyens par des moyens non-violents et de refuser l’appel à la mobilisation des violente. Ils ont également proposé des stratégies ou des réformes qui pourraient aider à empêchent le retour de la violence.

Connexion avec la société : radio, musique, débat

[vedette] Il s’est avéré plus efficace en Côte d’Ivoire à l’élan de bas en haut [/standout] en fait, les jeunes avaient créé un outil éducatif puissant et vaste qui ont ajouté leur voix à un débat national sur le rôle des jeunes dans le récent conflit et ses conséquences durables aujourd'hui.

Vouloir maintenir cet élan, les jeunes décidèrent de créer leur propre association indépendante officielle, le Réseau Action Justice et Paix (RAJP).

En janvier 2016, une équipe de RAJP et ICTJ a mené des consultations avec les enfants et les jeunes victimes à San Pedro, Korhogo, Duékoué, Bouaké et Abengourou, mettant l’accent sur leur expérience du conflit et leurs recommandations pour réparations et garanties de non-répétition.

Au total, 125 enfants et jeunes ont été consultés, au moins 50 % d'entre eux ont été victimes directes ; le reste étaient des dirigeants d’associations locales de jeunesse et d’enfant.

Plusieurs de leurs recommandations ont été intégrées dans la politique de réparation finale établie par la Commission nationale de conciliation et d’indemnisation des victimes (Conseil National pour la Réconciliation et l’indemnisation des Victimes, CONARIV), y compris la nécessité de soins médicaux et psychologiques pour la jeunesse, des mesures pour faciliter l’accès à l’éducation et réclame une compensation financière.

Le réseau des jeunes a également présenté son rapport pour les ministères de l’éducation et de la solidarité et poursuit sa collaboration avec ces institutions sur la mise en œuvre des réparations pour les jeunes touchés par le conflit.

Les premiers travaux mis dans la construction de canaux de communication afin que les jeunes auraient une voix dans la justice transitionnelle a porté ses fruits : les jeunes sont désormais efficaces, des agents indépendants qui jouent un rôle significatif dans la justice transitionnelle, l’éducation et sensibilisation travaillent avec l’Etat ivoirien.

Pour les jeunes qui ont participé, ces expériences semblaient être transformatrice : plus que juste d’être inscrit dans un processus de vérité, ils conduisaient des, qui s’est avéré très empowering.

À bien des égards, l’effet catalyseur du projet importe plus que tout produit final : le processus de dialogue a abouti à la création d’un outil puissant, produit par les jeunes pour les jeunes. Il a également créé l’impulsion à ce qui sera un long processus de sensibilisation, plaidoyer et finalement la réforme.

Plutôt que d’essayer d’influencer le secteur de l’éducation du haut vers le bas, il s’est avéré plus efficace en Côte d’Ivoire à l’élan du bas vers le haut dans l’espoir que finalement certaines des discussions trouvent leur chemin dans les écoles comme complémentaires d’enseignement et d’apprentissage — ou comme matériaux pour des chances parascolaires.

L’un des principaux enseignements de ce travail est l’importance d’évaluer continuellement les fenêtres d’opportunité dans un contexte en mutation et de répondre avec créativité et la souplesse à l’évolution et de nouveaux défis. Les événements récents mettent en évidence avec un impact qui donne à réfléchir les enjeux élevés et les risques d’après-conflit-consolidation de la paix si les jeunes ne sont pas engagés, comme la jeunesse défavorisée est souvent les premiers spoilers. Pourtant, ce qui obtient moins d’attention est le fait que si vous n’adoptez pas véritablement de jeunesse, les rendements potentiels sont extrêmement élevés. En Côte d’Ivoire, ICTJ et de l’UNICEF le travail avec les jeunes a eu un effet catalytique, tournant disparate de jeunes militants dans une organisation qui travaille pour la paix et la justice en Côte d’Ivoire. C’est que l’élan et l’engagement civique dont un pays a besoin, telle qu’elle ressort de conflit ou d’une période de répression, pour servir à vérifier à la puissance et à sans cesse pousser leur pays un meilleur endroit où les droits humains fondamentaux sont respectés et ses citoyens peuvent vivre dans la dignité.

Cet article a été publié tout d’abord de l' ICTJ. Plus tard cette année, l’ICTJ publiera « Transition Justice et éducation : apprentissage Peace, » un nouveau volume édité étudie les façons dans lequel les sociétés peuvent l’éducation harnais pour répondre à l’héritage des dernières violations des droits de l’homme.

Experts de l’ICTJ vont être prévisualisation leurs recherches alors qu’ils enquêtent sur l’enseignement dans des contextes dans le monde entier. « Justice transitionnelle et l’éducation : apprentissage paix » fait partie d’un projet plus vaste, dont vous pouvez apprendre plus sur ici.