[Légende id = « attachment_35289 » align = « aligncenter » width = « 500 »] Indigenous peoples Déclaration de l’ONU sur les droits des peuples autochtones a été adoptée en 2007 (crédit Image : Broddi Sigurdsson) [/caption]

[vedette] Les peuples autochtones se trouvent fréquemment impliqués en conflit avec la société dominante et de l’État [/standout] bien qu’il n’existe aucune définition autoritaire de « peuples autochtones », une des descriptions plus citées de la notion de « autochtone » est décrit dans Etude sur le problème de la Discrimination à l’encontre des Populations autochtones, de José R. Martínez Cobo comme suit :

les communautés, les peuples et les nations sont celles qui , liées par une continuité historique avec les sociétés avant l’invasion et pré-coloniales apparues sur leur territoire, se jugent distinctes des autres secteurs des sociétés qui prévaut actuellement sur ces territoires ou parties de ceux-ci. Ils font à présents secteurs non dominantes de la société et sont déterminés à préserver, développer et transmettre aux générations futures de leurs territoires ancestraux et leur identité ethnique, comme fondement de leur existence en tant que peuples, conformément à leurs propres modèles culturels, les institutions sociales et les système juridique...
On estime que les peuples autochtones numéro quelque 370 millions dans environ 90 pays, qui est inférieur à 6 pour cent de la population mondiale. Mais ils parlent d’une écrasante majorité d’environ 7 000 langues, occupent 20 % du territoire de la terre et représentent autant que 5 000 différentes cultures. Ainsi, ils comptent pour la majeure partie de la diversité culturelle du monde, qu’elles constituent une minorité numérique. Les cultures indigènes faire face aux menaces doubles et contradictoires de discrimination et de marchandisation, ainsi que de racisme et de discrimination qui voit eux comme inférieurs aux communautés non autochtones et leur culture comme une entrave à leur développement. Les zones qu’ils habitent souvent coïncident avec les zones de grande diversité biologique, et l'on constate une forte corrélation entre les zones de grande diversité biologique et ceux de la grande diversité culturelle.

Les peuples autochtones continuent d’être surreprésentés parmi les pauvres, les illettrés et les chômeurs. Ils représentent 15 % des pauvres du monde et aussi représentent environ un tiers des 900 millions extrêmement pauvres ruraux du monde. Ils sont également confrontés à des disparités énormes en termes d’accessibilité et de qualité de l’éducation et la santé ainsi qu’emploi et revenu. Dépossession de leur ancestrale des terres et privés de leurs ressources tant physiques que culturelles de survie conduit à la fragmentation de leurs propres institutions politiques, alors qu’ils restent exclus du pouvoir politique des États-nations qu'où ils vivent.

À la suite de leur discrimination systémique, la misère et le manque de développement social et de la marginalisation politique, les peuples autochtones sont parmi les populations les plus vulnérables dans tout conflit – et a fortiori pour les conflits intra-étatiques, dans lequel ils sont souvent pris au piège dans des tirs croisés entre les deux parties belligérantes et/ou représentent un des côtés du conflit.

Les peuples autochtones sont souvent persécutées par les deux parties belligérantes dans de nombreux conflits intra-étatiques. Ils sont soumis à des abus, y compris les exécutions, disparitions, torture, déplacement et le harcèlement, par les forces de l’État et d’autodéfense des groupes qui se disent rebelles ou sympathisants des rebelles. En revanche, ils sont aussi souvent contraints à se joindre à des groupes rebelles, qui affirment qu’ils sont battent pour leur cause.

[Légende id = « attachment_35677 » align = « aligncenter » width = « 500 »] ICJ Peace Palace Le Palais de la paix à la Cour internationale de Justice, aux Pays-Bas. (Crédit image : Paul Ma) / [caption]

Beaucoup de ces conflits, les peuples autochtones forment une troisième côté de, ou résistance à cet antibiotique le conflit. Un exemple typique est l’insurrection maoïste (Naxalite) en cours en Inde, où, munis d’armes traditionnelles, ils se battent pour les droits de l’homme et de la propriété tribale collective de leurs terres ancestrales. Coincé entre l’insurrection organisée et de la réaction gouvernementale, cette résistance tend seulement à conduire à la répression violente de tous les côtés.

Dans le même temps, les peuples autochtones se trouvent fréquemment impliqués en conflit avec la société dominante et de l’État, pour la plupart liés à la perte de leurs terres, territoires et leurs ressources, ou à la privation de leurs droits politiques, culturels et économiques. Ces pertes et la privation en grande partie se produit au nom du développement, de conservation, de migration et d’urbanisation et est souvent accompagnée de militarisme et la violence que les filles et les femmes autochtones de façon disproportionnée.

Les peuples autochtones, comme tous les autres, ont besoin d’accéder aux mécanismes de règlement pacifique des conflits. Universitaires et praticiens d’accord que cette consolidation de la paix implique la paix négative (la fin de la violence) mais aussi de garantir la paix positive (s’attaquant aux causes sous-jacentes du conflit, notamment le développement de la justice sociale et la participation politique).

À maintes reprises, faire cesser la violence, rétablissement de la paix et maintien de la paix, y compris les négociations et cessez-le-feu, des mesures sont négociées à des niveaux politiques élevés, que les peuples autochtones ont peu accès à ou représentation, même s’ils constituent la majorité des combattants. Suite de justice transitionnelle, des réformes et des autres processus pour garantir une paix durable (positive) a aussi souvent ne parviennent pas à aborder des problèmes spécifiques et les doléances des peuples autochtones qui représentent les causes profondes du conflit. Manque de volonté et de priorités conflictuelles entre acteurs politiques dans des situations post-conflictuelles, ainsi qu’une participation insuffisante des peuples autochtones dans les processus de consolidation de la paix et un manque de compréhension des valeurs autochtones comptent parmi les raisons de cet échec.

Le système des Nations Unies ne prévoit pas de mécanismes juridiques spécifiques pour la résolution des conflits dont les peuples autochtones sont parties. La Cour internationale de Justice (CIJ) ne fournit pas de valeur juridique aux autochtones particuliers ou collectifs à poursuivre les litiges contre les États et d’autres. Dans une certaine mesure, les peuples autochtones ont accès à des organes conventionnels et les tribunaux régionaux et internationaux, tels que la Cour interaméricaine, par exemple dans les cas où une partie de l’État a accepté de protocoles facultatifs ou où un État partie a l’obligation en vertu d’un traité. Toutefois, les décisions de ces organes conventionnels ne sont pas contraignantes et sont souvent ignorées. Ainsi, des efforts autochtones dans ces pour un n’ont pas eu de résultats significatifs dans la résolution des conflits.

En décembre 2000, une organisation autochtone basé à Manille, la Fondation Tebtebba, a convoqué une conférence internationale sur la résolution des conflits, consolidation de la paix, du développement durable et peuples autochtones ayant abouti à la déclaration de Manille, qui a confirmé le droit des peuples autochtones à créer de nouvelles institutions de pacification qui traiterait les problèmes mentionnés.

Selon cette déclaration, une commission indépendante a tenu sa première mission d’enquête en Colombie où les peuples autochtones ont été piégés dans la tourmente de la guerre civile de 50 ans. La mission, dirigée par un chef de la communauté féminine autochtone, a effectué des consultations intensives avec les groupes autochtones partout au pays au sujet des interventions de résolution de conflits approprié. Toutefois, lorsque les enquêteurs ont quitté le pays, la population locale qui s’est prononcé était vulnérables aux mesures de rétorsion et non protégé.

[Légende id = « attachment_35674 » align = « aligncenter » width = « 500 »] Marcha por la libertad Colombie a souffert pendant les 50 dernières années de guerre civile. Cette marche exigeant des mesures pour libérer des personnes kidnappées ont eu lieu en 2008. (Crédit image : equinoXio20080720) / [caption]

A ce jour, les recommandations de la Conférence de Manille n’ont pas été appliquées et il continue d’avoir besoin de mécanismes spécifiques de résolutions des conflits impliquant des peuples autochtones aux Nations Unies et au niveau national. Cependant, au niveau local du Secrétaire général l’État de droit et de Justice transitionnelle dans les conflits et les sociétés post-conflit reconnaît la nécessité pour les traditions de justice autochtone et informelle. De plus en plus, les processus de consolidation de la paix dans les différents pays sont également reconnaissant ce qui est un bon signe pour la fourniture d’une plus grande légitimité et de la paix au niveau local.

La déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones prévoit le droit des peuples autochtones à élaborer leurs propres procédures de décision, y compris les systèmes judiciaires. Il faut donc difficile à mettre en place des mécanismes efficaces ou processus, à tous les niveaux et fondée sur les systèmes et les valeurs autochtones afin de sauvegarder la paix positive pour les peuples autochtones. Les relations entre les États et les peuples autochtones doivent toujours garder à l’esprit si certains des longs conflits mondial sont à résoudre.