[Légende] Le Président Alassane Ouattara est le Président de Côte d’Ivoire depuis 2010. Il a pris ses fonctions à la suite d’une élection controversée qui a abouti à la violence.  Crédit image : Wikipedia/ [caption]

La Côte d’Ivoire a connu dix années d’agitation politique et militaire. La crise ivoirienne de 2010-2011, ou contestation électorale, était de nature politique. Alassane Ouattara a gagné le combat et établi son gouvernement avec l’ancien chef du Mouvement patriotique de Côte d’Ivoire (MPCI), Guillaume Soro. Le nouveau président était confronté à la mise en œuvre des politiques après les conflits qui en même temps adressé au lendemain de la crise et ont accueilli des rebelles et des anciens seigneurs de la guerre.

Intégration des anciens rebelles

Les anciens rebelles sont des alliés du président Ouattara et ont été récompensés avec une armée supérieure et des positions de l’administration publique. Par exemple, ils ont eu des positions commandants dans les Forces républicaines ivoiriens (FRCI). Dans le cas de Issiaka Outtara, un ancien chef rebelle communément appelé « Wattao », il a été promu commandant adjoint du centre de coordination des décisions opérationnelles. Wattao a été remplacé en 2014 mais il reste que le commandant adjoint de la garde républicaine.

[vedette] Seigneurs de la guerre ont eu des postes clés dans l’armée, qui menacent le processus de paix [/standout] de même, Fofie Kouakou, qui a été accusé de violations graves des droits de l’homme à Korhogo, a été promu au grade de lieutenant-colonel, malgré les sanctions de l’ONU. Et autres seigneurs de la guerre de mouvement patriotique ivoirien (MPCI) et les forces nouvelles (FN) ont été récompensés par des postes clés dans l’armée, exacerbant la fragilité du processus de paix.

Mais malgré leur récompense de meilleurs emplois dans l’armée et l’administration publique, anciens rebelles ont utilisé comme une occasion d' étendre leurs activités prédatrices , par le biais de cacao, de coton et de noix de cajou contrebande, le contrôle des mines d’or et la perception des taxes illégales sur commerce transport.

En 2015, les enquêteurs des Nations Unies a révélé exploitation illégale à la mine d’or sans licence des Gamina. Wattao, qui a acquis une puissance économique forte de se livrer à des activités prédatrices, était considéré comme le patron de cette mine d’or, et les acheteurs vendu or exclusivement à lui. En 2014, un acheteur qui a défié Wattao en offrant d’acheter chez les mineurs à un prix plus élevé, a été assassiné. Au cours des années de rébellion, Wattao a également été chargé de « la centrale », un bureau du Trésor chargé de la collecte des recettes, et Wattao est « L’homme de confiance » de Guillaume Soro.

Il est clair que la participation à des activités économiques illégales de Wattao profite à tous les deux. Plus généralement, la proximité entre anciens rebelles et le régime de Ouattara entrave sa capacité à favoriser la justice fondamentalement et de responsabiliser les anciens rebelles pour leurs crimes. Ancien des rebelles, quelles que soient les efforts de réinsertion sociale qui a vu les promus aux grades de l’armée de niveau supérieur, freinent donc essentiel désarmement, de démobilisation et de réinsertion (DDR) efforts déployés dans le pays.

Armement (dis)

Désarmement, démobilisation et réinsertion (DDR) est une pierre angulaire essentielle de la reconstruction post-conflit et la consolidation de la paix. [vedette] Environ 100 000 armes, 400 000 cartouches et plus de 2 000 grenades ont été recueillis [/standout] en 2012 le président Ouattara a lancé un programme DDR et a recueilli environ 100 000 armes et 400 000 cartouches et grenades à plus de 2 000 en trois ans. En dépit des efforts du gouvernement, le processus de désarmement n’était pas un succès complet, comme les appels manqués de nombreux anciens combattants.

Le gouvernement et ses partenaires travaillent encore sur le programme et espèrent recueillir 3000 armes supplémentaires avant la fin de 2017. L’ONG Afrique de l’Ouest Action Network on Small Arms côte ivoirienne paragraphe (WAANSA-IC) et la commission nationale de lutte contre la prolifération des armes de petit calibre sont conjuguer les efforts dans le but d’entraver la détention illégale d’armes. En janvier 2016, WAANSSA-IC a fait campagne dans l’ouest du pays et collecté 150 armes légères et munitions de calibre 1650. Avec le soutien financier du Japon et en partenariat avec le PNUD ils a également lancé un projet visant à soutenir ceux qui ont remis leurs armes.

Cependant, le pays connaît actuellement l’armement illégal d’anciens rebelles. En avril 2016 les enquêteurs des Nations Unies a déclaré que Guillaume Soro avait «utilisé à la guerre civile de 2011 et la suite comme une occasion d’acquérir des centaines de tonnes d’armes, qui sont maintenant sous le contrôle de ses fidèles dans l’armée».

Reuters énumérés 113 000 mitrailleuses lourdes et fusils d’assaut et 2,8 millions de cycles de petites munitions acquises comme rebelles en armes, qui « dépasse la puissance de feu de la FRCI ensemble », ou ivoirien des forces armées. Et ceux-ci sont clairement compliquer DDR et entravent les efforts du gouvernement pour construire une paix et une sécurité durables.

Instabilité politique

Avec l’ex-rébellion administrative et des réseaux de sécurité si étroitement liées, il y a encore des défis pour Ouattara. L’administratifs et la sécurité des réseaux parallèles mis en place par l’ancien chef rebelle Guillaume Soro a créé une crise de confiance et généré des soupçons.

La récente réorganisation des unités armées à travers le pays révèle la volonté du régime de Ouattara pour occulter et de contrôler les hommes forts de Guillaume Soro dans l’armée. Cette tâche va être difficile, car les rebelles sont fortement enracinées dans des unités armées et ont juré allégeance à leur ancien chef Soro.

Il est clair que la période de lune de miel entre Ouattara et les anciens rebelles se désintègre lentement. Guillaume Soro est harcelé sur le plan politique. Et avec l’adoption de la nouvelle constitution, le chef du Parlement réussira n’est plus le Président en cas de vacance de poste. Cela a créé la polarisation politique et les tensions entre anciens rebelles et le régime de Ouattara.

Désir du Président à défaire le « noeud gordien » en poussant peu à peu ses anciens alliés loin est risqué. L’invisible force militaire et les armes lourdes stockées par le Président du Parlement menace le régime du président Ouattara, ainsi que la paix régionale et la sécurité.