[Légende id = « attachment_52848 » align = « aligncenter » width = « 580 »] Bien que la guerre civile ivoirienne a pris fin, la violence demeure répandue en Côte d’Ivoire et sa plus grande ville, Abidjan. Crédit image : UN ISDR. / [caption]
[vedette] Côte d’Ivoire est dans l’ombre de la paix, pas à la paix lui-même [/standout] le mois dernier, la Côte d’Ivoire a tenu des élections présidentielles, qui ont été remportées par le Président Alassane Ouattara. Il n’y a aucun incident particulier pendant ou après le scrutin. Et sur le plan économique, le pays fait des progrès, avec nombreuses initiatives de développement prises par le gouvernement. Cela a conduit certaines personnes à croire que le pays a été réuni avec la paix et la stabilité. Cependant, cette situation devrait mieux considérer comme étant à l’ombre de la paix – pas à la paix elle-même. Parce que Ouattara a échoué à trois niveaux : sécurité, politique et judiciaire.
Questions de sécurité non résolus
Des milliers de jeunes qui se sont battus pour Ouattara pendant les guerres civiles ivoiriennes n'ont pas été correctement réintégrés - dans l’armée ou l’administration publique - qu’on leur avait promis.
Autour de 10 000 ces ex-combattants ne recevaient pas toute possibilité de réinsertion sociale. Par conséquent, ils ne sont pas retournés leurs armes. Parfois, ils se sont engagés dans des manifestations violentes et des manifestations à l’attention des autorités sur leur situation. Et en Côte d’Ivoire a encore d’importants stocks d’armes dans tout le pays. L’expérience montre que lorsque le désarmement est négligé dans un processus de paix, un déclencheur important conflit demeure. Population non désarmée de Côte d’Ivoire constitue ainsi une menace à la paix.
En effet, ce désarmement est une étape clée et incontournable dans la politique de consolidation de la paix après les conflits. Comme le Ministre ivoirien de l’intérieur, Hamed Bakayoko, a dit : « laguerre est permanente jusqu'à ce que les anciens combattants sont désarmés et réintégrés». Mais même si la majorité des milices « undisarmed » prend en charge Ouattara, il n’est pas un gage de stabilité ; beaucoup de ces jeunes hommes sont frustrés et peuvent tenir compte de leur situation et le manque d’opportunités, Qu'on leur a promis, comme une trahison.
[vedette] La réforme de la sécurité profonde pays besoins [/standout] un des principaux héritages de présidence de Ouattara est la prolifération des autres milices. Le pays a connu de nombreux groupes, tels que les chasseurs Dozo traditionnels, qui se sont battus pour Ouattara dans le conflit électoral de 2010, prospérer. Cette milice est estimée à environ 50 000 hommes dans tout le pays, qui agissent parfois «aux côtés de sécurité ivoiriennes forces. »
Il s’agit d’un net changement dans leur rôle, comme ils travaillent ne sont plus comme des chasseurs traditionnels mais la sécurité des forces. Ils ont auraient commis des violations flagrantes des droits de l’homme.
Un autre type de groupe armé sont les «microbes». Voici les groupes d’anciens enfants soldats, qui, pendant le conflit électoral de 2010, se sont battus pour Alassane Ouattara, principalement dans le domaine d’Abobo d’Abidjan. Aujourd'hui, le phénomène de microbes a couvert la majeure partie d’Abidjan. Ils attaquent, blesser et tuer des gens pour leur argent et leurs biens électroniques.
Enfin, il y a des groupes d’anciens rebelles, de la soi-disant Forces républicaine ivoirienne (FRCI). Au cours des dix dernières années ils ont commis de nombreux crimes et ont violé les droits de l’homme, y compris les massacres commis pendant le conflit post-électoral à Duékoué, selon un organisme de bienfaisance à l’époque. Encore les rebelles sont accordées à des postes clés dans l’armée. Le pays a besoin de réformes profondes de sécurité afin qu’un critère d’avoir se rebelle n’est pas considéré comme une raison pour la promotion.
La nécessité d’un dialogue politique inclusif
[vedette] Au cours des cinq dernières années ont été caractérisées par l’absence de dialogue politique inclusif [/standout] Dialogue construit la confiance entre les acteurs politiques et la population. Mais au cours des cinq dernières années ont été caractérisées par l’absence de dialogue politique inclusif. La société civile, partis politiques et les syndicats ont eu peu d’occasions de partager leurs points de vue sur le processus électoral. Le Président n’a pas pu organiser un véritable dialogue vers la reconstruction de l’Etat, qui est considéré par de nombreux observateurs comme une occasion manquée pour la paix.
Pendant le processus électoral, les leaders de l’opposition a mis en place une large coalition et appelé à un dialogue avec le Président. Cette coalition, dite de la Coalition nationale pour le changement (CNC), a voulu s’engager dans des discussions avec les représentants de l’État en vue des prochaines élections.
Mais Ouattara a refusé de s’engager sur des questions électorales. Le CNC s’inquiètent beaucoup la composition de la commission électorale indépendante ivoirienne (CEI). Mais leur attrait pour les discussions autour des élections a été rejetée par la présidence. Les adversaires principaux du régime de Ouattara a donc décidé de boycotter les élections. Son triomphe électoral peut donc être considéré comme une victoire forcée qui a divisé le pays.
Exigences de la Justice
Cinq ans après les violences électorales du post de 2010, tous les regards sont sur Ouattara, pour voir si il prend en charge une justice inclusive. Plusieurs partisans de Gbagbo puis sont maintenant à l’essai, en Côte d’Ivoire ou à la Haye.
Mais les partisans de Ouattara qui ont été accusés de crimes graves sont toujours en liberté. Les proches des personnes tuées lors du massacre de plus de 1000 personnes à Douekoue en 2011 sont toujours en attente pour la justice.
[vedette] Il n’y a pas de paix durable sans cette justice [/standout] le Président nouvellement élu devrait savoir qu’il n’y a pas de paix durable sans cette justice. Membres de la FRCI, qui ont commis des crimes graves, constituent les piliers du régime. Mais ne doivent pas échapper à procès.
Comme le Président a décidé de tenir les sondages quelles que soient les aspirations d’une partie des populations ivoiriennes, les élections sont déroulées dans une atmosphère de mécontentement.
Le Président a érodé les piliers de la démocratie avec son refus du dialogue, de protestation et de rassemblement pacifique rébarbatif. Il y a des réclamations de centaines d’anciens partisans de Gbagbo étant détenus comme des prisonniers politiques.
Ces divisions profondément sociales et politiques signifient que l’ombre de la paix en Côte d’Ivoire ne peut pas durer.