[Légende id = « attachment_43706 » align = « aligncenter » width = « 580 »] Formation en VOITURE les soldats. Crédit image : Photos de l’ONU[/ caption]
[vedette] Pour commettre un crime est, en théorie, d’inviter une sanction judiciaire. Mais dans la République centrafricaine, les auteurs ont commis le crime sans craindre de représailles judiciaires et sont libres de se promener dans tout le pays. [/standout] Deux ans après le début de la crise centrafricaine, un regain de violence a lieu. Cela a entraîné le déplacement de quelque 50 000 personnes depuis le début de 2015, selon le HCR.
Pour commettre un crime est, en théorie, d’inviter une sanction judiciaire. Mais dans la République centrafricaine, les auteurs ont commis le crime sans craindre de représailles judiciaires et sont libres de se promener dans tout le pays. Avant le conflit actuel a débuté en janvier 2013, les institutions judiciaires pénales manquaient déjà. Maintenant, ils sont presque inexistantes, et l’impunité règne.
Sans aucune justice, réparations ne peuvent être obtenues par les victimes et les gens vivent entourés de peur et de suspicion. Cela engendre un climat de méfiance et d’insécurité, qui à son tour contribue au cycle de violence. La lutte contre l’impunité est donc un must à rétablir la sécurité dans le pays, mais aussi de rétablir la confiance parmi la population et à permettre aux victimes d’obtenir réparation et commencer sur le chemin de la réconciliation.
A ce jour, la gestion de la crise perpétue une culture durable de l’impunité en République centrafricaine. Plusieurs lois d’amnistie ont été votées au cours des dernières décennies, bénéficiant des dirigeants politiques et les chefs des groupes armés. Parmi eux figurent l’ancien président Ange Félix Patassé.
Amnesty : paix au détriment de la justice ?
Sur 28 janvier 2015, ex-Nath et anti-Balaka représentants a conclu un accord à Nairobi avec l’aide du président congolais, Denis Sassou Nguesso.
Cet accord prévu un changement de gouvernement, une nouvelle transition politique pour le pays, une loi d’amnistie et un arrêt des hostilités entre groupes armés. Dénoncé par la communauté internationale, les parties ont atteint un autre accord le 21 février, renoncer à tous les aspects politiques, y compris la Loi d’amnistie, mais conservant le cessez-le-feu. Mais les pratiques de la communauté internationale et les autorités nationales continuent d’augmenter à l’impunité.
[vedette] La société civile a pris des mesures pour commencer à enquêter sur les crimes commis dans la République centrafricaine [/standout] de fait, le prochain forum national de réconciliation organisée à Bangui par les autorités nationales se réuniront divers chefs de groupes armés, mais aucun critère n’ont encore eu lieu officiel compte tenu de la responsabilité des différents acteurs dans la perpétration du crime. Il y a un problème clair ici, car ce type d’événement permet un dialogue national sans exclusive – mais signifie criminels ne craignent pas la justice.
Face à ce manque d’institutions judiciaires, la société civile a pris des mesures pour commencer à enquêter sur les crimes commis en République centrafricaine. Organisations internationales comme Amnesty International et la Fédération internationale des ligues des droits de l’homme (FIDH) ont publié des rapports de crime et d’identifier les auteurs des rapports détaillés.
Fatou Bensouda, Procureur de la Cour pénale internationale, a ouvert une enquête sur les crimes commis dans la VOITURE, mais l’expérience montre que le processus peut prendre des années. Le ministère de la Justice et de la MINUSCA, la mission de maintien de la paix de l’ONU, ont signé un accord prévoyant l’établissement d’une juridiction hybride, le Tribunal pénal spécial, composée de juges nationaux et internationaux. Malgré quelques limites, tribunaux mixtes ont montré l’efficacité dans les dernières années, par exemple en Sierra Leone et au Cambodge – mais ils peuvent nécessiter des mois et l’année pour être efficace, avec toutes les parties qui ont besoin de trouver un accord sur le financement et la composition du tribunal.
Des solutions alternatives : comment la société civile peut aider
Ce qui est certain, c’est que si l'on considère le système judiciaire quasi inexistante dans le pays, des solutions alternatives doivent être prises par la société civile.
La République centrafricaine a un solide réseau d’ONG défendant les droits de l’homme, avec de nombreux rassemblés en un réseau national, le Réseau des ONG de Promotion et Défense des Droits de l’homme en République Centrafricain. Il y a aussi de nombreux chefs religieux charismatiques, agissant pour la paix. Ils ont les moyens d’aider à poursuivre la justice. Leur outil principal est la lutte contre les problèmes religieux et identité contribue à perpétuer le conflit. Mais ils peuvent être utiles dans beaucoup de différentes manières, notamment :
- Accueillir et protéger les victimes d’actes criminels : ils peuvent aider à créer des groupes d’autodéfense locaux, réunissant des groupes ethniques et religieux vivant dans la même zone pour défendre leur communauté des groupes armés et de donner l’alerte du danger possible aux forces de l’alerte de protection internationale.
- Encourageant les victimes et les témoins à témoigner : à l’aide d’institutions de dialogue traditionnel pour encourager les gens à parler, à l’aide de mécanismes de médiation d’intervenir lorsque les tensions augmentent et organise des ateliers afin de rétablir et de maintiennent des relations pacifiques entre les différentes communautés.