[Légende id = « attachment_40793 » align = « aligncenter » width = « 550 »] Conflit en Côte d’Ivoire a donné lieu à des milliers de migrants forcés, comme ces migrants franchissant la frontière au Libéria en 2011. Crédit image : DFID. / [caption]
L’élection générale qui se tiendra en Côte d’Ivoire en 2015 pourrait être un appel de réveil pour le processus de réconciliation du pays. Quatre ans après les violences qui ont eu la main sur le pays entre octobre 2010 et avril 2011, une solution à la construction à long terme, une paix durable doit encore être trouvé.
C’était la dernière élection présidentielle qui a déclenché la crise en 2010. Le différend entre le Président Laurent Gbagbo et son challenger, Alassane Ouattara, a vu les deux revendiquant la victoire - et stimulé un cycle de violence qui a laissé les gens plus 3 000 morts et des milliers de déplacés plus.
Ouattara a finalement remporté le conflit et a pris ses fonctions en 2011. Une des tâches plus difficiles qui l’attendait était de savoir comment concilier une société déchirée par une décennie de guerre.
Création d’une commission de vérité
Le conflit se termina officiellement avec la capture de Gbagbo de la Côte d’Ivoire militaire le 11 avril 2011. Cela a ouvert la voie à un processus de récupération, y compris la création d’une commission vérité et réconciliation.
Créée en septembre 2011, la vérité et de réconciliation ou CDVR dans son sigle Français, a demandé d’enquêter et de faire face à des violations des droits humains passés et présents. Il était dirigé par l’ancien premier ministre Charles Konan Banny. Il avait des problèmes, cependant. En particulier, on ne savait pas que lorsque son mandat doit se terminer. Cela est particulièrement problématique étant donné ce que nous savons sur la réconciliation comme un processus de guérison, qui peuvent souvent prendre des décennies.
En novembre 2013 la CDVR a publié ses premières conclusions, mais de nombreuses préoccupations ont été soulevées, notamment par le manque fondamental d’initiatives mis en place pour atténuer les divisions et cicatriser les plaies.
Le règne de l’impunité et l’injustice
Sur la voie de la réconciliation, Côte d’Ivoire est donc confronté par de nombreux barrages routiers. Sur le plan socio-professionnelle, recherche d’emploi est devenu un parcours du combattant. Le régime a été accusé de donner la préférence à certains groupes ethniques. Dictons comme « Arnaud ' ta mogo lo ha ? » (Est il ou elle a un de nous ? ») sont devenus monnaie courante, contribuant ainsi à la suite des troubles sociaux.
Problèmes de réconciliation
Au milieu d’un processus de réconciliation nationale qui est venu à un arrêt, avec la corruption rampante et de l’injustice généralisée, d’autres faits ont aussi entaché le processus de réconciliation. Certains suggèrent que les arrestations et la discrimination ont porté presque exclusivement vers les alliés de l’ancien Président Laurent Gbagbo. Et Laurent Gbagbo lui-même a été envoyé à la Haye au visage des allégations de meurtre de masse, même si les deux parties au conflit a commis des crimes affreux.
Compte tenu de tout cela, beaucoup ont soulevé des doutes sur les perspectives de progrès vers la réconciliation réelle, avant 2015 au moins, qui sera une autre année d’élections cruciales en Côte d’Ivoire. Si le Président sortant souhaite avoir un terme Pacifique et d’éviter la recrudescence de la violence avec l’opposition et parmi ses propres disciples, il doit placer les initiatives pour une véritable réconciliation, de justice sociale et d’emploi élevé sur sa liste de tâches.