[Légende id = « attachment_48156 » align = « aligncenter » width = « 580 »] La capitale sénégalaise, Dakar. Plus de 1 000 migrants sénégalais ont atteint l’Italie jusqu’en 2015. Crédit image : Jeff Attaway. / [caption]
Sur 18 avril 2015, un bateau d’expédition surpeuplés transportant plus de 800 migrants, de la côte libyenne en Italie, a coulé dans la mer Méditerranée. Cette tragédie est seulement un des nombreux qui ont eu lieu cette année, comme des tentatives de migrants à traverser d’Afrique du Nord vers l’Europe.
Selon les informations du HCR tirées de deux survivants sénégalais d’avril naufrage, au moins 200 citoyens sénégalais étaient parmi les passagers de cette traversée dangereuse et risquée. Ce dernier – mais probablement pas définitif – incident souligne le pressage équation de chômage des jeunes qui au Sénégal a connu depuis son indépendance.
« Barca wala Barsax » : Barcelone ou mourir en essayant
[vedette] Retour des migrants sont soupçonnés d’être plus riche et de posséder les plus belles voitures et maisons plus grands [/standout] l’immigration clandestine mais n’est pas nouveau au Sénégal, le phénomène a atteint un niveau alarmant pendant le milieu des années 2000. Avec une population estimée à 14,1 millions de personnes – dont la plupart est à moins de 25 ans – c’est que ces jeunes ont voté primordialement voté pour Abdoulaye Wade lors des élections présidentielles de 2000, qu’il considéraient comme le candidat du changement.
En effet, le thème principal du candidat à la présidentielle était au chômage des jeunes adresse s’il est élu. Pourtant, compte tenu de l’incapacité du gouvernement de Wade de toute urgence résoudre ce problème structurel, de nombreux jeunes sénégalais ont décidé d’immigrer illégalement vers l’Espagne sur les yoles improvisées.
La tendance a été encore aggravée par le fait que dans la société sénégalaise, membres de la famille qui sont à l’étranger, qui se débrouiller pour répondre aux besoins de la famille, sont plus respectés que les autres frères et sœurs qui ne le sont pas. Retour des migrants sont soupçonnés d’être plus riche et de posséder les plus belles voitures et le plus grand des maisons. Tout cela induisent le besoin des jeunes sans emploi ou sous-employés sénégalais d’immigrer vers des pays occidentaux. D'où l’expression très populaire connu au Sénégal comme Barca wala Barsax – « Barcelone ou mourir en essayant ».
Il estime que les immigrés sénégalais plus atteint les îles Canaries en Espagne en provenance de villes comme Thiaroye, Guet-Ndar Saint Louis et Cap-Skirring, en Casamance.
Il est important de garder à l’esprit que la plupart de ces initiatives de quitter le pays, parfois par des moyens illégaux, est pris en charge et parrainée par leurs parents. Parents n’hésitent pas à vendre leurs biens, bétail, bijoux ou autres ressources pour couvrir le montant requis pour l’aventure périlleuse. Il est signalé que les candidats payer 600 euros avant l’embarquement.
Comment répondre ? Le rôle des organisations de la société civile
[vedette] Efforts déployés par la société civile et d’autres sont entravées par l’instabilité qui règne dans la région du Sahel. [/standout] En réponse au drame causé par l’immigration clandestine, plusieurs organisations de la société civile sénégalaise ont joué un rôle clé par le biais de différentes activités et programmes. RADDHO, parmi les principales organisations de la société civile au Sénégal, a lancé, avec le soutien de l’UE, un programme appelé « Développement local et alternative de migration légale comme à l’immigration clandestine » (développement Local et l’immigration légale comme alternative à l’immigration clandestine). Ce projet vise à empêcher l’immigration clandestine par le biais de programmes de mesures incitatives. Les programmes ciblant quatre régions : Dakar, Louga, Thiès et Matam.
Le Collectif des femmes versez la lutte contre l’immigration clandestine de Thiaroye, un mouvement essentiellement composé de femmes (épouses, mères, sœurs et filles d’immigrés qui sont morts sur la route) a joué un rôle de premier plan depuis sa création en 2006, dans la lutte contre l’immigration clandestine. Il faut une approche locale et sensibilise les jeunes dans les lieux publics. Avec des moyens très limités, la femme de Thiaroye ont réussi à convaincre beaucoup de jeunes à abandonner leurs plans.
[Légende id = « attachment_48160 » align = « aligncenter » width = « 580 »] Pêcheurs sénégalais. Migrants essaient souvent de petites embarcations comme celles-ci permet de faire des voyages en mer. Crédit image : Evgeni Zotov. / [caption]
Plus récemment, l’organisation de la société civile Horizon sans frontières, par l’intermédiaire de son directeur général Boubacar Seye, a sonné la cloche au sujet de la résurgence du phénomène, tout en exhortant le gouvernement à jouer un rôle plus responsable. M. Seye a également exhorté le Conseil de sécurité des Nations Unies à jouer un rôle plus important de la protection des migrants désespérés coincés en Libye.
Efforts nationaux entravées par des problèmes de sécurité régionale
La réaction contre l’immigration clandestine a mobilisé les acteurs nationaux, régionaux et internationaux. Par exemple, au Sénégal, la diminution temporaire entre 2009 et 2011 a été le résultat non seulement de l’implication de la société civile dans leur campagne de sensibilisation, mais aussi la coopération entre le Sénégal et l’Union européenne à travers le programme FRONTEX, qui visait à garantir le littoral maritime du pays.
Toutefois, des efforts faits par la société civile et d’autres sont entravées par l’instabilité qui règne dans la région du Sahel. La coalition occidentale dirigée par l’OTAN, en intervenant en Libye et d’appliquer un changement de régime en 2011, a causé le chaos sans précédent dans la région. Et après une forte baisse dans l’immigration clandestine au cours des trois dernières années, le phénomène a ressurgi aujourd'hui fortement. La Libye est devenu aujourd'hui le point de départ principal pour les immigrés clandestins vers l’Italie par la mer Méditerranée. Il est signalé que, au fil de 1187 sénégalais ont atteint les côtes italiennes, par l’intermédiaire de la Libye, depuis le début 2015.
Que faire ensuite ?
Le phénomène de l’immigration clandestine est l’une des principales sources d’insécurité au Sénégal. Durant la dernière décennie, il a tué plus de personnes que le terrorisme. Le gouvernement sénégalais devrait adopter une approche plus globale dans la lutte contre elle. Mais la lutte locale contre l’immigration clandestine ne sera efficace que si la stabilité régionale est garantie.