[Légende id = « attachment_42054 » align = « aligncenter » width = « 580 »] Agriculteurs récoltent des olives en Galilée. Crédit Jabalna/ [caption] image
Comme dit le proverbe va, « il y a deux côtés à chaque histoire ». Il y a une tendance pour les spectateurs de voir ceux impliqués dans le conflit israëlo-palestinien, « pro-Israël » ou « pro-palestinien ». Mais après avoir visité Eilaboun, un petit village dans le nord d’Israël, j’ai réalisé qu’il peut y avoir aussi un troisième côté.
Bien que beaucoup considèrent le conflit israélo-palestinien comme essentiellement une bataille entre la Palestine musulmane et juive d’Israël, il y a beaucoup de ceux qui n’entrent pas dans des catégories. Ces gens, qu’ils soient israéliens, arabes, Juifs, musulmans et chrétiens, sont encore affectés par le conflit. En effet, une des conséquences des conflits armés est que les civils sont souvent pris entre deux feux, peu importe s’ils choisissent de participer.
Le village d’Eilaboun est unique car elle a une population à majorité chrétienne. Le village a vu sa part du conflit. Les événements du Massacre d’Eilaboun sont à l’insu de beaucoup, mais encore imprimés sur la mémoire et le cœur de ceux dans la communauté. Le 30 octobre 1948, la Force de défense israélienne capturé Eliaboun. Soldats forcés plusieurs hommes de chez eux et les ont tués devant l’ensemble de la communauté. Le reste du village a été obligé de fuir au Liban, où ils ont vécu comme des réfugiés. Seulement quand il a été porté à l’attention des Nations Unies les réfugiés pouvaient rentrer chez eux.
[Légende id = « attachment_41715 » align = « aligncenter » width = « 550 »] Le village d’Eilaboun. Crédit image : Tori Curbelo/ [caption]
J’ai entendu cette histoire maintes et maintes fois, des membres du village. Certains étaient des récits de première main, d’autres ont été transmis. Durant mon séjour à Eilaboun, je suis resté avec une famille du village, et la grand-mère de la maison, a raconté comment elle a dû quitter son bébé sur le côté de la route. Je n’étais pas seulement intéressé dans les histoires, la Communauté devait raconter, mais aussi dans leur sentiment global.
Espoirs de paix Eilaboun
[vedette] Malgré en écoutant les difficultés du massacre de villageois divers, ce qui était plus surprenant pour moi, c’est que beaucoup ne semblent pas être vindicatif. [/standout] Malgré en écoutant les difficultés du massacre de villageois divers, ce qui était plus surprenant pour moi, c’est que beaucoup ne semblent pas être vindicatif. Au lieu de cela, ils parlèrent de leur espoir et leur désir de paix de la communauté.
Un habitant d’Eilaboun m’a dit qu’il ne voulait pas d’un Etat palestinien, mais qu’il voulait simplement être considérés comme égaux aux yeux de son pays. Certains des parents seulement désiré un lieu sécuritaire pour leurs enfants à grandir dans et pour eux de ne pas avoir à vous soucier de l’avenir. Mes conversations avec les membres de la Communauté a mis en évidence comment la guerre n’est pas discriminatoire et que les individus ne peuvent pas toujours opter hors participation. Des civils innocents ont souvent été entraînés dans le conflit, indépendamment de leurs sentiments et leurs convictions personnelles.
Non seulement y at-il ceux qui ne veulent aucun rôle dans le conflit, mais il y a des gens qui créent activement un avenir meilleur pour Eilaboun. J’ai fait du bénévolat auprès de Jabalna, une organisation locale sans but lucratif qui soutient divers programmes sociaux et les activités de développement en Eilaboun et en Galilée. Des bénévoles participent à plusieurs projets dont : de la reconstruction d’un centre culturel, facilitant les activités dans une école locale et plantation d’oliviers. Lors de ma visite, j’ai assisté avec plusieurs projets de développement communautaire autour du village, mais j’étais plus impliquée avec était la reconstruction du centre culturel de Eilaboun. Le projet a offert l’occasion pour les villageois et les bénévoles du monde entier à se rassembler et de renforcer la fierté de la Communauté au sein du village.
[Légende id = « attachment_41716 » align = « aligncenter » width = « 550 »] Crédit image : Tori Curbelo/ [caption]
Une des initiatives de plus grandes de Jabalna est le projet « Les oliviers de la Galilée », une des nombreuses façons dont l’organisation s’engage dans la construction de la communauté. Le projet vise à aider des centaines d’agriculteurs en Galilée en leur proposant des petits oliviers. Bien que les agriculteurs ont longtemps compté sur la culture de l’Olivier pour assurer leur subsistance, la terre devient stérile et agriculteurs ont de la difficulté à cultiver ces arbres. En soutenant la culture des oliviers, des agriculteurs et leurs familles sera en mesure d’avoir une source fiable de revenu de la terre qu’ils possèdent déjà.
Le message d’espoir de la Communauté s’est confirmé par mon expérience avec Jabalna. Leurs projets font ressortir que, au lieu de se concentrer sur le conflit du passé, beaucoup dans le village sont intéressés à construire un avenir solide.