[Légende id = « attachment_55801 » align = « aligncenter » width = « 580 »] burkina Burkinabés à un enregistrement direct de la radio publique. La scène culturelle du Burkina Faso a contribué à un large éventail d’organisations de la société civile venant en évidence puisque Blaise Compaoré fut écarté du pouvoir. Crédit image : Guillaume Colin et Pauline Penot. / [caption]

[vedette] L’ère Compaoré était une dictature tropicale, siphonnant richesse du Burkina Faso [/standout] Burkina Faso veut tourner la page sur le règne du Président Blaise Campaoré. L’héritage des régimes à long terme est une crise à long terme, et le Burkina Faso ne fait pas exception. Son histoire politique avant les années 1990 a été une succession de coups d’Etat, et depuis 24 ans depuis le dernier coup d’Etat en 1990, Compaoré a maintenu son emprise sur le pouvoir grâce à des stratégies politiques et judiciaires désagréables.

Pour cela, peu de temps après l’arrivée au pouvoir, qu'il a commencé à développer une culture de la peur. Sur le plan politique, il a cherché à éliminer systématiquement ceux qui étaient susceptibles de lancer un coup d’État contre lui. Certains de ses anciens « camarades » ont été contraints à l’exil, et l’opposition a été affaiblie à l’aide de la corruption et diffamation.

Compaoré a également fait une série de modifications à l’Article 37 de la Constitution, qui traite de la limitation du mandat présidentiel, et il parvient toujours à trouver une justification légale pour rester au pouvoir. La dernière tentative à ce fut son insistance à essayer de demander la modification de la Constitution pour lui permettre de rester au pouvoir pour un cinquième mandat. C’est ce qui a précipité son départ du pouvoir en octobre 2014.

L’ère Compaoré était donc sans vision ni ambition, rien de plus qu’une dictature tropicale saisie de richesse du Burkina Faso. La société civile a joué un rôle majeur pour se débarrasser de ce système, qui contribuent au renforcement des partis de l’opposition grâce à une alliance tacite dans un combat contre un ennemi commun. Au cours des manifestations qui ont conduit à la démission de Campaoré, il y avait un lien fort entre les deux, même si la diversité de la société civile rendu difficile former une véritable coalition.

La société civile burkinabé : une force clée transitoire

La transition post-Compaoré à la démocratie a également été dirigée de bas en haut, et la participation de la société civile dans la définition des règles du futur régime a été significative. Par exemple, il a eu une forte présence formelle au sein du Conseil National de la Transition (Conseil National de Transition) et la Commission de la réconciliation nationale et des reformes (la réconciliation nationale et la réforme du Conseil).

Au cours de la période de transition, la société civile a joué deux rôles principaux : à jeter les bases du futur régime et de préparer des élections. Sa détermination à apporter des changements réels conduit à gérer certains problèmes de manière radicale. Par exemple, la dissolution du régiment de la tristement célèbre Securité Presidentielle (garde de la sécurité présidentielle) a été demandée et obtenue.

Plus largement, la démission du Président Blaise Compaoré a lancé une période exceptionnelle de l’ouverture à la vie politique. La société civile a souvent dû faire face à la corruption et l’intimidation du régime. Mais après l’assassinat du journaliste Norbert Zongo, en 1998, les groupes se sont réunis pour montrer un front uni au pouvoir autoritaire difficile. Et ce dynamisme a été utile pendant la transition, à des activités comme l’observation d’élections et l’éducation civique. La société civile a été saluée pour sa contribution à l’avènement de la transition et de son influence positive pendant il.

[vedette] La démission de Compaoré a conduit à une ouverture exceptionnelle dans la vie politique [/standout] Cependant, il y a eu des contretemps dommageables. Tous les acteurs politiques et la société civile a voulu prendre en charge de la période de transition et tout le monde veut imposer leur vision du post transition Burkina Faso sur le pays. La société civile a semblé parfois en concurrence avec les partis politiques, en se positionnant comme le défenseur des valeurs républicaines. En se présentant comme le gardien des institutions et des réalisations du soulèvement, il donnait l’impression de vouloir gérer la transition elle-même, plutôt que restant uniquement une vérification de puissance.

En outre, pendant la période de transition, le nombre d’organisations de la société civile a augmenté, certains avec des noms tiré par les cheveux qui sont un rappel de leur nature circonstancielle et opportuniste. Cela a élargi la scission au sein de la société civile et a risqué sa crédibilité durement gagné.

La situation a donné lieu à l’hypothèse d’une « société civile impure » divisée en une section de la société civile « au pouvoir, » « de l’opposition » et « de la non-affilié. » Politisation et la corruption sont poursuivent à risques.

Bien sûr, cela ne s’applique pas à tout le monde ; les organisations plus anciennes a prouvé leur intégrité et professionnalisme au cours de l’ère Compaoré. Mais bien que la société civile a certainement influencé la direction et le contenu de la transition pour le mieux, il a parfois aussi démontré trop de zèle. Cela pourrait dire qu’ont terni sa réputation et diminué son impact. Il doit retrouver sa dignité, et il est désormais urgent d’organiser au-delà des activités de plaidoyer et de formation afin d’avoir une société civile véritablement indépendante. Débat national doit intervenir pour rétablir la confiance dans cet acteur clé transitoire.

[more_info_box] Cet article a été publié dans le rapport de paix directs sur le troisième terme présidents en Afrique. Pour consulter l’ensemble du rapport, veuillez visiter : vont-ils, ils ne ? Présidents du troisième terme de l’Afrique [/ more_info_box]