PPDS (Programmes de Secours aux Vulnérables et Sinistrés ; en anglais, « Programme d'urgence aux personnes vulnérables et victimes de la catastrophe ») fonctionne au niveau local dans les zones du Sud-Kivu en RD Congo Uvira, la plaine de la Ruzizi, Mboko, Baraka et Fizi qui ont été durement touchées par le conflit. Fondée en 1997, le programme travaille à aider les victimes les plus vulnérables du conflit. L'organisation offre une gamme de services allant de la distribution de semences et de matériel d'urgence, aux séminaires et formation en gestion des conflits de . Le programme se concentre particulièrement sur les victimes de viol et autres formes de violence sexuelle, les soutenant et aidant à réunir avec leurs familles et leurs communautés grâce à la médiation.
Réinsérer les femmes victimes de violences sexuelles
Cette initiative attire l'attention sur la façon dont la violence en République démocratique du Congo d'Orient a eu un effet particulièrement dévastateur sur les femmes. Beaucoup de femmes ont été enlevés et pris comme esclaves de guerre ou comme des conjoints des chefs de guerre et, après avoir été violées, elles sont souvent rejetés par la société. Ce projet vise à aider les réintégrer ces femmes dans leurs communautés et les familles.
Les travailleuses sociales sont envoyés aux différents territoires du Sud-Kivu aux victimes approche d'abus sexuels. Les travailleurs sociaux mener des séances de counselling individuels et d'identifier les obstacles particuliers le visage des victimes. Accès à l'assistance médicale est également fournie. Travail de médiation est alors entrepris auprès des familles des femmes pour traiter la stigmatisation qui sous-tend leur exclusion.
L'initiative a pu réunir avec succès dix femmes – qui avaient précédemment été chassées – avec leurs maris. Une nouvelle initiative a désormais été lancée pour aider à réinsérer les jeunes femmes moins de 25 ans dans leurs familles et les écoles.
Une réalisation particulièrement émouvante a été lorsque nous avons organisé une manifestation publique sur la situation et un homme qui avait rejeté sa femme a demandé son pardon devant l'ensemble de la communauté. C'est très inhabituel dans notre culture, et la moitié du village mise à pleurer.