Créé en 1998, le Réseau Femmes et paix est composé de 18 organisations à but non lucratif et de 56 groupes communautaires de femmes. Le réseau a été établi pour donner des marges de manœuvre aux femmes concernant les droits civiles, politiques et socio-économiques afin d'augmenter leur participation dans les initiatives de consolidation de la paix et de développement communautaire.
En stimulant le pouvoir économique des femmes et en promouvant le travail collaboratif, le réseau croit que les femmes peuvent être activement impliquées dans les efforts de consolidation de la paix, de réconciliation et de développement.
Accomplissements importants
Grâce à son personnel expérimenté, le réseau a pu diriger des projets et des campagnes efficaces dans les domaines de l'éducation à la paix, le lobbying et le militantisme ainsi que l'assistance humanitaire et sociale.
- Éducation à la Paix : Contribution à la réconciliation des communautés résidentes, des déplacés internes et des rapatriés, à travers un dialogue facilité par les médiatrices locales dans les communes de Gatumba. Le réseau organise des compétitions sportives et des œuvres communautaires entre les policières et les résidentes des communes du nord du compté de Bujumbura pour effacer le manque de confiance, créer une cohésion plus grande et améliorer les relations.
- Lobbying et militantisme (?) : différentes campagnes ont été lancées par le réseau et ont en commun la mobilisation des femmes pour leur intégration et participation efficace dans la vie politique. Les exemples incluent des campagnes de défense pour l'intégration des droits et priorités des femmes dans la seconde stratégie nationale contre la pauvreté, pour une plus grande participation dans les mécanismes de justice transitoire, pour la participation des femmes dans le processus électoral (campagnes en faveur de leur vote et de leur élection en 2005 et 2010) et pour une participation active dans le processus qui a résulté dans la signature de l'Accord-cadre pour la paix dans la région des Grands Lacs par 11 chefs d'état de la région. Le Burundi fut le premier état à ratifier cet accord.
- Assistance humanitaire et sociale : distribution de kits premiers secours aux combattantes rassemblées sur les sites de Rugazi et Rubira ; construction de 40 logements pour les rapatriés de la commune de Kinama, mise en place de centres d'écoute et du centre « Giriteka » pour offrir une assistance médicale et psychologique aux victimes de violences sexuelles.
- Développement : préparation de visites des femmes qui sont à la tête d'entreprises florissantes pour partager leurs expériences. Les femmes de l'organisation Bubanza, Bujumbura, et Cibitoke ont rendu visite à leur collègues de Karuzi, Makamba et Ruyigi.